Om Mauvaises pensées, la suite...
Comme dans le livre précédent, Philippe Pfeiffer se base pour écrire ses formules sur des expressions populaires en les détournant de leur sens premier ou en les prenant au pied de la lettre. Tous ces bons mots sont à forte teneur politique. L'auteur s'en prend particulièrement aux femmes et aux hommes qui dirigent le pays, et c'est compréhensible lorsque l'on voit comment ils le traitent.
L'ouvrage est dans la droite lignée d'humoristes tels que Pierre Desproges et Pierre Dac. Les calembours et les homophonies ont souvent un petit côté dadaïste qui ne renie pas le reste: l'impertinence, le ton mordant un brin anarchiste, l'esprit de révolte et la provocation. Le plaisir de jouer avec les mots est indéniable.
Mauvaises Pensées, la suite... est le livre d'un méchant garnement à la hargne à la fois farouche et désabusée envers tout ce qui engendre l'injustice. Ce florilège d'incongruités donne des coups de griffes, à défaut de plus, à ceux menant une guerre contre les peuples, elle n'a d'ailleurs plus rien de secrète !
Vis mer