Om Les Crimes des «Cardinaux»
Vittel 1804, des ouvriers découvrent dans une carrière des squelettes humains. Immédiatement les soupçons se portent sur les Arnould, une famille à la très mauvaise réputation. Ils sont soupçonnés de s'être enrichis un peu trop vite en détroussant des marchands de bestiaux. Les soupçons se confirment avec les premiers témoignages. Puis vient le jugement et enfin l'exécution. Mais étaient ils réellement coupables ? Louis Sadoul, magistrat plus de cent ans après, reprend le dossier. Une histoire qui nous éclaire sur la justice au début du XIXe siècle et sur les coulisses des ces grands procès...
Après ses études au lycée et à la faculté de droit de Nancy, ces dernières couronnées par une thèse sur le secret professionnel en 1894, Louis Sadoul suit la voie paternelle et effectue une carrière dans la magistrature. Substitut du procureur de la République à Bar-le-Duc en 1894, puis, à Sedan ; de retour à Bar-le-Duc comme procureur, il passe ensuite à Verdun et arrive à Nancy en 1905 juge au tribunal, puis juge d'instruction. Le 26 juin 1917 il est nommé conseiller à la Cour d'appel et en 1928 président de chambre. Dans l'esprit de sa fonction, il s'attache aux problèmes de la délinquance des jeunes et préside le patronage de l'enfance malheureuse et coupable. Mais, comme son frère cadet Charles Sadoul, il est attaché très vivement à sa petite ville de Raon-l'Étape et à la région lorraine. Aussi leur consacre-t-il l'essentiel de ses travaux littéraires. Il est inhumé au cimetière de Raon-l'Étape. Membre de l'Académie de Stanislas de Nancy et de la Société d'archéologie Lorraine, il était chevalier de la Légion d'honneur depuis le 26 décembre 1927.
Vis mer