Om L'amitié chez saint Augustin
Deux choses sont nécessaires en ce monde : la santé et un ami. Choses dont nous devons faire grand prix, que nous ne devons pas mépriser. La santé et un ami, ce sont des biens naturels. Dieu a fait l¿homme pour qüil soit, et pour qüil vive : c¿est la santé ; mais pour qüil ne soit pas seul, il a cherché l¿amitié. L¿amitié a commencé avec l¿épouse et les enfants, et elle s¿étend jusqüaux étrangers. Mais si nous considérons que nous n¿avons eu qüun seul père et une seule mère, qui sera l¿étranger ? Pour tout homme, tout homme est le prochain. Interroge la nature. C¿est un inconnu ?¿ C¿est un homme.- C¿est un adversaire ?¿ C¿est un homme.- C¿est un ennemi ?¿ C¿est un homme.- C¿est un ami ?¿ Qüil reste ton ami.- C¿est ton ennemi ?¿ Qüil devienne ton ami.À ces deux choses qui sont nécessaires en ce monde, la santé et un ami, s¿ajoute comme une étrangère, la sagesse. Elle trouve les hommes, sots, errants, s¿attachant aux choses superflues, aimant les choses temporelles, ignorant les éternelles. (¿) Qüy a-t-il d¿aussi proche que l¿homme et l¿homme ?¿ Ainsi, la sagesse a assumé l¿homme et est devenue proche de l¿homme par ce qüil avait de plus proche¿ Ainsi nous voyons ces trois choses : la santé, l¿ami, la sagesse.
Vis mer