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"L'Alouette du Casque" d'Eugène Sue, oeuvre du domaine public, dépeint une intrigue passionnante au coeur du XIXe siècle. L'auteur explore les thèmes sociaux et politiques de l'époque à travers le destin de personnages variés. L'histoire, imprégnée de réalisme, offre un panorama complexe de la société. Sue, maître du feuilleton, transporte les lecteurs dans un univers captivant, mêlant drame, romance et critique sociale. "L'Alouette du Casque" reste un témoignage littéraire de l'époque, accessible en raison de son statut de domaine public. "
"Kernok le Pirate" d'Eugène Sue plonge les lecteurs dans un récit captivant d'aventures maritimes et de mystères. L'intrépide Kernok, pirate au grand coeur, navigue à travers des péripéties passionnantes. L'histoire se déroule entre combats en mer, trahisons et quêtes épiques. Sue tisse un récit riche en rebondissements, explorant la vie maritime et les valeurs de loyauté. "Kernok le Pirate" offre une immersion palpitante dans le monde de la piraterie, portée par la plume immersive d'Eugène Sue. "
La "Bataille de Dames" est une pièce de théâtre écrite par Eugène Scribe en collaboration avec Ernest Legouvé, un dramaturge français du XIXe siècle. Eugène Scribe était un auteur prolifique de pièces de théâtre, souvent associé au genre du vaudeville et de la comédie légère. La pièce "Bataille de Dames" pourrait être une comédie ou un drame mettant en scène des situations conflictuelles ou humoristiques entre des femmes. Pour obtenir des détails spécifiques sur l'intrigue et le ton de la pièce, je vous recommande de consulter des sources plus détaillées telles que des éditions imprimées, des archives théâtrales ou des critiques contemporaines.
"Le Comte Ory" est une oeuvre comique d'Eugène Scribe et Delestre-Poirson. L'intrigue tourne autour du comte Ory, un séducteur rusé, et de ses stratagèmes pour conquérir des femmes. La farce s'articule autour d'incidents hilarants et de quiproquos amoureux. Les éléments de l'opéra-comique sont accentués par des dialogues astucieux et des situations comiques. La collaboration de Scribe et Delestre-Poirson donne naissance à une comédie légère et divertissante, incarnant le charme du XIXe siècle."
" Ah! si chaque coup de serpe me rapportait seulement un denier ! Oui, un pauvre petit denier, cette piètre monnaie qui n'est que la douzième partie d'un sou. Mon souhait n'est pas, je crois, exagéré. Et d'ailleurs, quand on souhaite l'impossible, pourquoi se gêner ? Il n'en coûte pas davantage. à un denier par coup de serpe, au bout du jour la somme serait ronde; car alors avec quelle ardeur je travaillerais ! Combien de cent et de mille coups je donnerais avant le coucher du soleil ! Le soir venu, ma fortune serait faite certainement, et, à dater de demain, je pourrais vivre à ma guise: sans travailler, bien entendu. Sans travailler ! serais-je heureux ! Ainsi s'exprimait un jeune garçon se tenant immobile, les bras croisés, le nez au vent, au milieu d'un bois taillis. Ce jeune garçon s'appelait Jean Loupeau, et on aurait pu le surnommer le roi des paresseux. Enfant de braves gens qui s'étaient refusé tout superflu, et parfois même le nécessaire, pour tâcher de lui faire apprendre un état, et pour lui laisser en outre quelque pécule, Jean Loupeau non seulement n'avait jamais voulu profiter des leçons d'aucun maître, mais encore, son père et sa mère morts, n'avait pas tardé à dissiper insoucieusement leur petit héritage. De sorte qu'un jour Jean Loupeau s'était trouvé à la fois et sans ressources et sans moyen honnête de pourvoir à ses besoins. Grand fut alors l'embarras de Jean Loupeau."
" A une époque où les nations européennes se transforment si rapidement et tendent à une unité qui leur imprimera une physionomie uniforme, c'est un spectacle digne d'intérêt que celui d'un peuple qui a gardé son caractère propre, et, au milieu d'un changement général, est demeuré le même. C'est le spectacle que présente la Bretagne. Non pas que la Bretagne ait été entièrement insensible au mouvement qui emporte le reste du monde; depuis près d'un siècle déjà , elle a subi de nombreuses altérations. Des cinq départements bretons, le Finistère presque seul a conservé intacts ses costumes et sa langue; il est le plus éloigné, le bout de la terre, comme le dit son nom; le progrès moderne ne l'a pas encore atteint. Ailleurs, dans l'Ille-et- Vilaine, les Côtes-du-Nord, le Morbihan même, le pays du combat des Trente, des pèlerinages et des chouans, les hommes presque tous ont quitté la braie celtique pour le pantalon des villes; il n'y a plus que les femmes qui portent encore l'antique costume et la coiffure pittoresque. C'est que la femme, gardienne du foyer, est aussi celle qui abandonne la dernière les anciens usages et les traditions de la famille; dans le costume elle met du sentiment; le quitter, c'est rompre avec le passé, avec sa race et ses aïeux quand toutes les femmes d'un pays ne tiennent plus à leur costume, ce pays ne mérite plus de nom particulier, il en change. La langue s'est un peu mieux maintenue; on la parle encore dans les bourgs et les villages; c'est en breton que se fait le prône le dimanche, en breton l'allocution du recteur aux mariés."
"Dominique" est un roman écrit par Eugène Fromentin, un écrivain et peintre français du XIXe siècle. Publié pour la première fois en 1862, le roman est souvent considéré comme l'une des oeuvres majeures de Fromentin. "Dominique" raconte l'histoire d'un jeune artiste, Dominique, qui se retrouve confronté aux dilemmes de la vie et de l'art. Le roman explore les thèmes de l'amour, de l'aspiration artistique, et de la recherche de soi. L'intrigue se déroule en partie dans le milieu artistique et reflète les préoccupations de Fromentin en tant qu'artiste peintre et écrivain. Eugène Fromentin était également connu pour ses talents de peintre orientaliste, et son expérience dans ce domaine a influencé son écriture. "Dominique" offre ainsi un aperçu du monde artistique et intellectuel du XIXe siècle en France.
" C'était dans une chambre de douze pieds carrés au plus, rue St- Georges, Québec. Ils étaient là quatre, buvant, fumant, chantant, riant... que c'était plaisir à voir. Le cliquetis des verres, le choc des bouteilles, les éclats de voix, les notes plus ou moins fausses de quelque chanson égrillarde, le bruit des pieds battant le parquet; tout cela se combinait adorablement pour former le plus délicieux tintamarre du monde. Comment en eût -il été autrement ? Ce quatuor bruyant représentait la fine fleur de l'école de médecine: Després, le roi des étudiants tapageurs, l'organisateur par excellence de joyeuses équipées, le meilleur buveur de l'Université; Cardon, passé maître dans l'art d'obtenir de la boisson à crédit; Lafleur, qui faisait dix affreux calembours entre chaque rasade qu'il ingurgitait - et Dieu sait s'il en ingurgitait, des rasades ! - enfin, le petit Caboulot, le rat de l'école, intelligent comme un diablotin, mais plus grouillant, plus étourdi, plus léger qu'un papillon. Rien d'étonnant donc à ce que quatre lurons de cette trempe, arrosés de whisky, fissent un charivari à broyer le tympan d'une escouade d'artilleurs ! Tout à coup, le bruit cessa pendant une dizaine de secondes; la porte s'ouvrit, et un cinquième personnage entra. Alors, ce fut une tempête."
"Le Jardinier de la Pompadour" est un roman écrit par Eugène Demolder, un écrivain belge du XIXe siècle. Publié en 1903, ce roman historique évoque la vie de Louis-Bernard Boullée, un architecte français du XVIIIe siècle, et son lien avec Madame de Pompadour, la favorite du roi Louis XV. Louis-Bernard Boullée était un architecte visionnaire, connu pour ses projets monumentaux et ses idées avant-gardistes. "Le Jardinier de la Pompadour" explore son parcours artistique et professionnel, ainsi que sa relation avec Madame de Pompadour, qui était une mécène importante de l'époque. Eugène Demolder, par le biais de ce roman, offre une immersion dans le contexte artistique et culturel du XVIIIe siècle en France, mettant en lumière les intrigues de la cour et les développements artistiques de l'époque.
"Auguste Comte et Herbert Spencer - Contribution à l'Histoire des Idées Philosophiques au XIXe Siècle" est un ouvrage écrit par Eugène de Roberty. Cet ouvrage examine et analyse les idées philosophiques de deux penseurs majeurs du XIXe siècle, Auguste Comte et Herbert Spencer. Auguste Comte était le fondateur du positivisme et a influencé le développement de la sociologie. Herbert Spencer, quant à lui, était un philosophe et sociologue britannique, connu pour son approche évolutionniste de la société. L'ouvrage d'Eugène de Roberty offre une contribution à l'histoire des idées philosophiques en explorant les concepts clés, les différences et les convergences entre les pensées d'Auguste Comte et Herbert Spencer. Il s'inscrit dans le contexte intellectuel du XIXe siècle, une période marquée par des développements importants dans la pensée philosophique, scientifique et sociale.
"Le Saucisson à Pattes" est une oeuvre satirique écrite par Eugène Chavette, un écrivain et homme de lettres français du XIXe siècle. La publication est divisée en plusieurs volumes. Cette oeuvre humoristique et satirique utilise souvent des personnages et des situations cocasses pour commenter et critiquer la société de l'époque. "Le Saucisson à Pattes" est un exemple du style de Chavette, qui excellait dans la satire sociale et politique.
"La Conquête d'une Cuisinière - II" est la suite de l'oeuvre écrite par Eugène Chavette, un écrivain et homme de lettres français du XIXe siècle. Comme le suggère le titre, cette histoire se poursuit dans la thématique de la conquête ou de la séduction d'une cuisinière. Eugène Chavette était connu pour son style satirique et humoristique, souvent axé sur des sujets sociaux et comiques. La suite de "La Conquête d'une Cuisinière" offre une continuation des aventures humoristiques ou des péripéties liées à la tentative de conquête du protagoniste.
"Une Politique Européenne: La France, la Russie, l'Allemagne et la Guerre au Transvaal" est un ouvrage écrit par Ãtienne Grosclaude, un historien et homme politique français. Cet ouvrage examine les relations entre la France, la Russie et l'Allemagne dans le contexte de la guerre au Transvaal, qui a eu lieu à la fin du XIXe siècle pendant la Seconde Guerre des Boers (1899-1902). La guerre au Transvaal a opposé les forces britanniques aux Boers (colons d'origine néerlandaise) dans la région du Transvaal en Afrique du Sud. Les rivalités impérialistes et les alliances entre les grandes puissances européennes ont eu une influence sur le déroulement de ce conflit. Ãtienne Grosclaude explore ces dynamiques complexes dans son ouvrage, mettant en lumière les jeux diplomatiques et les intérêts géopolitiques qui ont façonné les positions de la France, de la Russie et de l'Allemagne pendant la guerre au Transvaal. L'oeuvre offre ainsi une analyse des relations internationales de l'époque.
"La Conquête d'une Cuisinière - I" est une oeuvre écrite par Eugène Chavette, un écrivain et homme de lettres français du XIXe siècle. Cet ouvrage est une histoire centrée sur la conquête et la séduction d'une cuisinière. Eugène Chavette était connu pour son talent satirique et humoristique, et ses oeuvres abordaient souvent des sujets sociaux et comiques. Il serait intéressant de découvrir comment il aborde le thème de la conquête d'une cuisinière dans cette oeuvre spécifique.
"Le Voyage du Centurion" est un roman écrit par Ernest Psichari, un écrivain français du début du XXe siècle. Il a été publié pour la première fois en 1913, plusieurs années après la mort de l'auteur. Ernest Psichari est également connu pour son engagement patriotique et religieux, ainsi que pour ses oeuvres influencées par son expérience militaire. "Le Voyage du Centurion" est une oeuvre posthume qui reflète les préoccupations spirituelles et patriotiques de Psichari. Le roman suit le personnage du Centurion, un soldat romain, à travers son voyage initiatique, mêlant réflexions religieuses et méditations sur la condition humaine. Ernest Psichari est décédé jeune pendant la Première Guerre mondiale, mais son oeuvre a eu un impact significatif sur la littérature française de l'époque, marquée par ses idéaux et ses questionnements profonds.
" Qu'oses-tu dire?... Ne sais-tu pas combien je vis dans l'inquiétude ?... Ãcoute et comprends bien ma position. Il y a trois ans que mon oncle Tristapatte et son associé Lagingeole avaient décidé de visiter les cours étrangères pour y exhiber leurs nouveautés d'animaux savants; je ne sais par quelle fatalité, mon oncle, qui pourtant est la bonté même, décida que je partirais en avant pour Smyrne. J'étais doué de quelques talents pour la musique et je baragouinais assez bien la langue turque; on me fit donc embarquer à Marseille sur un bâtiment marchant; pendant quelque temps la traversée, paraissait devoir être heureuse, mais environ trois semaines après le départ, une tempête affreuse s'éleva, et les vents étant contraires, nous fûmes jetés sur cette plage où abondent des corsaires, et je fus recueilli par des musulmans: ... je ne sais ce que devint le capitaine ainsi que son équipage... "
" Sept heures viennent de sonner à l'Ãglise St. Eustache ! bon ! Tout est prêt; voici le pantalon raccommodé et la veste du petit Guguste Coquelard, quand M. Lefèvre, mon mari, aura fait sa barbe, il ira porter ce paquet et se fera payer... Eh bien ! C'est comme ça qu'on fait ses affaires, on travaille, on gagne de l'argent, on ménage et on vit comme les autres, surtout quand la femme est maîtresse, car ne me parlez pas de ces femmes qui se laissent marcher sur le pied par leurs maris ?... Pouah !... Je n'en suis pas; Nous portons le jupon, mais il faut montrer aussi que nous savons porter la culotte... J'ai accoutumé M. Lefèvre comme ça et ma foi, il n'en est pas plus à plaindre !... Ah ! voilà le journal de ce matin, voyons donc un peu ce qu'il nous chante ce matin; car, ma parole, ces journalistes me font suer parfois avec leurs articles qui ne sont pour la plupart qu'un tas de menteries (elle lit). Heu ! heu ! heu !... Faits divers. Un homme du faut-bourg saint Marceau a été condamné par le tribunal de la police correctionnelle à deux mois d'emprisonnement pour avoir battu sa femme... Oh ! le monstre !... Oh ! le brigand. Deux mois ! ... Deux mois !... C'est-y pas abominable !... Deux mois !... Mais c'était de le pendre, le gueusard, qu'il fallait faire. En v'là une justice !... Ah ! j'vous dis ben, qu'pour la trouver c'te justice là , il en faudrait une fameuse lanterne... (elle lit): Heu !... Heu !... Entreprise... bouth ! Encore une blague pour embêter c'pauvre monde !... Ah ! mon Dieu !... Ah ! mon Dieu !... C'est- Dieu possible !... Mais... non... Nais... oui... Mais... j'me trompe pas !"
" Allons tout est en ordre, il est à peine huit heures et toute ma besogne est faite; M. Plumet n'est pas encore levé, je vais l'attendre ici;... ah ! à propos il va vouloir se raser, préparons tout... là , sa petite table, son miroir, sa savonnette, rasoir et as serviette de rigueur; bon !... Voilà cependant un an de passé depuis que je suis au service de M. Plumet, ça m'rappelle le jour de la grande catastrophe où mon cousin Jocrisse a fait tant de fracas, ici, précisément dans cette même salle ! Dieu ! quand je me rappelle, quel carambolage, table, buffet, assiettes, j'en ris encore, surtout de son empoisonnement au vin de champagne !... Diable de cousin, va ! ... il s'en est pas mal tiré, mais dame aussi, ça l'a t'y changé ? Est-il tranquille à présent ?... Depuis que le cuisinier, le p'tit scopette, a quitté M, Plumet c'est mon cousin qui l'a remplacé, et il s'y entend ma foi pas mal, puisque not'maître trouve tout bon !... oh non, Jocrisse n'est plus le même, excepté une chose c'est qu'il a toujours le mot pour rire et pour placer un petit mensonge; ah dame ! à lui l'pion pour ça... n'importe, c'est un bon cousin pour moi... (il regarde dans la coulisse) Ah j'entends quelqu'un, c'est précisément lui."
"Le Conscrit ou Le Retour de Crimée" est une pièce de théâtre écrite par Ernest Doin, un dramaturge et avocat français du XIXe siècle. La pièce a été représentée pour la première fois en 1855 au Théâtre de l'Odéon à Paris. L'histoire se situe après la guerre de Crimée (1853-1856) et met en scène les défis et les ajustements auxquels sont confrontés les conscrits de retour du front. Elle explore les thèmes de la guerre, du retour à la vie civile, des traumatismes de la bataille et des enjeux sociaux liés au service militaire obligatoire. Ernest Doin, en tant qu'homme politique et dramaturge, a abordé des questions pertinentes de son époque à travers ses oeuvres théâtrales, et "Le Conscrit ou Le Retour de Crimée" témoigne de son engagement envers les réalités sociales et politiques du XIXe siècle en France.
"Vie de Jésus" est une oeuvre majeure écrite par Ernest Renan, un philosophe, historien et écrivain français du XIXe siècle. Publié pour la première fois en 1863, cet ouvrage a suscité un vif débat en raison de son approche critique de la biographie de Jésus-Christ. Dans "Vie de Jésus", Renan adopte une perspective rationaliste et cherche à expliquer la vie de Jésus en utilisant des méthodes historiques et scientifiques de son époque. L'oeuvre a été influente dans le domaine de la critique biblique, mais elle a également été controversée en raison de ses interprétations sécularisées et de son rejet de certains aspects traditionnels de la foi chrétienne. Bien que "Vie de Jésus" ait été critiqué par certains milieux religieux, il a eu un impact significatif sur la pensée religieuse et la recherche historique au XIXe siècle. Ernest Renan était une figure importante dans le contexte intellectuel et culturel de son temps.
"Le Chat du Neptune" est un poème écrit par Ernest d'Hervilly, un poète et écrivain français du XIXe siècle. Ce poème a été publié pour la première fois en 1864. Ernest d'Hervilly était associé au mouvement parnassien, caractérisé par son attachement à la forme poétique classique et à l'expression artistique. Le poème "Le Chat du Neptune" peut être interprété comme une ode à la mer et à l'aventure maritime, avec le chat du navire Neptune jouant un rôle central. L'oeuvre explore peut-être les thèmes de l'océan, du voyage et de l'inconnu, typiques de la poésie romantique et symboliste de cette époque.
" Parmi les hôtels qu'on trouve sur le côté gauche de la rue Laffitte, en allant du boulevard à Notre-Dame de Lorette, il en est un remarquable entre tous par ses belles proportions architecturales et par les sculptures fouillées dans sa façade. Il appartenait, il y a vingt ans, au banquier Jacques Savaron. Cet hôtel se compose de deux grands corps de logis séparés par une vaste cour. Dans le premier, qui s'étend sur la rue, était installé le bureau du célèbre financier. Le second, situé entre la cour et un jardin rasé depuis, lui servait d'habitation. On ne saurait souhaiter une demeure plus somptueuse. Tout ce que les hommes ont inventé pour rendre l'existence confortable, luxueuse, pour aider aux aises du corps et flatter les yeux, se trouvait dans cette maison. Merveilles de l'industrie de l'ameublement, chefs- d'oeuvre de l'art, tableaux, statues, bronzes, tapis, plantes rares, tout s'étalait comme à profusion; il suffisait de mettre le pied sous ce toit favorisé par la fortune pour deviner que celui qui l'habitait n'avait plus rien à désirer des félicités matérielles et qu'il avait épuisé tous les plaisirs. C'est dans une vaste pièce de l'hôtel Savaron que nous introduisons nos lecteurs. Il est cinq heures de l'après -midi. Le jour baisse rapidement, si rapidement qu'au moment où commence ce récit, un valet de pied vient d'apporter plusieurs lampes qu'il a déposées, l'une sur un vaste bureau couvert de papiers, l'autre sur un guéridon, la troisième sur un fût de colonne. Ces lampes, par la manière dont elles sont placées, distribuent habilement leur clarté. Tout est dans l'ombre, et cependant tout se voit."
" Dans les derniers jours de juin 1791, au moment où le soleil couchant dorait de ses rayonnements splendides la surface moutonneuse de l'Océan, embrasant l'occident des flots d'une lumière pourpre, comparable, par l'éclat, à des métaux en fusion, un petit lougre, fin de carène, élancé de mâture, marchant sous sa misaine, ses basses voiles, ses huniers et ses focs, filait gaiement sur la lame, par une belle brise du sud-ouest. L'atmosphère, lourde et épaisse, chargée d'électricité, se rafraîchissait peu à peu, car le vent augmentant progressivement d'intensité, menaçait de se changer en rafale. Les vagues, roulant plus précipitées sous l'action de la bourrasque naissante, déferlaient avec force sur les bordages du frêle bâtiment qui, insoucieux de l'orage, ne diminuait ni sa voilure ni la rapidité de sa marche. Il courait, serrant le vent au plus près, bondissant sur l'Océan comme un enfant qui se joue sur le sein maternel."
" Là -bas, à Nouméa, lorsque Jacques Damour regardait l'horizon vide de la mer, il croyait y voir parfois toute son histoire, les misères du siège, les colères de la commune, puis cet arrachement qui l'avait jeté si loin, meurtri et comme assommé. Ce n'était pas une vision nette des souvenirs où il se plaisait et s'attendrissait, mais la sourde rumination d'une intelligence obscurcie, qui revenait d'elle-même à certains faits restés debout et précis, dans l'écroulement du reste. à vingt-six ans, Jacques avait épousé Félicie, une grande belle fille de dix-huit ans, la nièce d'une fruitière de la Villette, qui lui louait une chambre. Lui, était ciseleur sur métaux et gagnait jusqu'à des douze francs par jour; elle, avait d'abord été couturière; mais, comme ils eurent tout de suite un garçon, elle arriva bien juste à nourrir le petit et à soigner le ménage. Eugène poussait gaillardement. Neuf ans plus tard, une fille vint à son tour; et celle-là , Louise, resta longtemps si chétive, qu'ils dépensèrent beaucoup en médecins et en drogues. Pourtant, le ménage n'était pas malheureux. Damour faisait bien parfois le lundi; seulement, il se montrait raisonnable, allait se coucher, s'il avait trop bu, et retournait le lendemain au travail, en se traitant lui-même de propre à rien. Dès l'âge de douze ans, Eugène fut mis à l'étau. Le gamin savait à peine lire et écrire, qu'il gagnait déjà sa vie. Félicie, très propre, menait la maison en femme adroite et prudente, un peu chienne peut-être, disait le père, car elle leur servait des légumes plus souvent que de la viande, pour mettre des sous de côté, en cas de malheur."
"Fécondité" est un roman écrit par Ãmile Zola, publié pour la première fois en 1899. Il s'agit du treizième roman de la série des "Rougon-Macquart", une suite de vingt romans interconnectés explorant les différentes branches d'une famille sur plusieurs générations. Dans "Fécondité", Zola explore le thème de la fécondité à la fois au niveau physique et intellectuel. L'intrigue tourne autour d'une riche femme, Félicité Rougon, et de son désir d'avoir un enfant malgré son âge avancé. Le roman aborde également la question de la fécondité intellectuelle à travers les personnages qui sont des artistes, des écrivains et des penseurs. Comme d'autres oeuvres de la série "Les Rougon-Macquart", "Fécondité" offre une analyse sociale de la France de l'époque et explore les implications génétiques des comportements humains. Ãmile Zola y met en évidence les déterminismes sociaux et biologiques qui influent sur la vie des personnages.
"Un Philosophe sous les Toits" est un roman écrit par Ãmile Souvestre, un écrivain français du XIXe siècle. Ce livre a été publié pour la première fois en 1850. L'histoire est une sorte de chronique de la vie quotidienne d'un homme, l'auteur lui-même, qui choisit de vivre en marge de la société et de se retirer dans une mansarde parisienne. Le protagoniste, surnommé "Le Philosophe," observe la vie urbaine depuis son perchoir, partageant ses pensées sur la société, la nature humaine et les petites joies de la vie quotidienne. Le roman a une tonalité légère et humoristique, mais il aborde également des thèmes plus sérieux liés à la condition humaine. "Un Philosophe sous les Toits" est considéré comme l'une des oeuvres les plus réussies d'Ãmile Souvestre et a été apprécié pour sa simplicité, son humour et sa perspicacité dans l'observation de la vie urbaine.
"A quoi tient l'amour ?" est un recueil de poèmes écrit par Ãmile Blémont, un poète et écrivain français du XIXe siècle. Publié pour la première fois en 1888, cet ouvrage explore diverses facettes de l'amour, de ses joies à ses tourments, en passant par ses mystères. Ãmile Blémont était un membre du mouvement symboliste, caractérisé par son exploration des émotions, des sensations et des symboles. Dans "A quoi tient l'amour ?", Blémont exprime ses réflexions sur l'amour à travers une poésie riche en images, en sonorités et en nuances émotionnelles. L'oeuvre d'Ãmile Blémont est souvent associée à la poésie décadente et symboliste de son époque, contribuant ainsi au paysage littéraire du XIXe siècle en France.
"Contes de Caliban" est un recueil de contes écrit par Ãmile Bergerat, un écrivain et poète français du XIXe siècle. L'oeuvre a été publiée pour la première fois en 1887. Caliban, le personnage qui donne son nom au recueil, est une figure shakespearienne issue de la pièce "La Tempête" de William Shakespeare. Les contes de Bergerat explorent diverses thématiques, souvent teintées de fantastique et d'allégories. L'auteur utilise Caliban comme un symbole, offrant ainsi une réflexion sur la nature humaine, les passions, et les contrastes entre le sauvage et le civilisé. Ãmile Bergerat était un écrivain polyvalent, également connu pour ses poèmes, pièces de théâtre, et ses contributions à la presse littéraire de l'époque. "Contes de Caliban" reflète son intérêt pour le symbolisme et l'exploration des aspects plus sombres et complexes de l'âme humaine.
On ne lit plus George Sand, nous dit-on. Soit; mais, ne fût-ce que pour l'honneur de la langue française, on reviendra, nous le croyons, sinon à toute l'oeuvre, du moins à une partie de cette oeuvre épurée par le temps, triée avec soin par le goût public, supérieure aux vicissitudes et aux caprices de l'opinion. Quand on nous a demandé de rassembler nos souvenirs sur cet auteur et de les faire revivre dans ce temps si étrangement dédaigneux et si vite oublieux, on est allé au-devant d'un secret désir que nous avions de faire appel, un jour ou l'autre, à nos impressions d'autrefois, de les ranimer par une nouvelle lecture, de les produire à la lumière en les rectifiant et les tempérant par l'expérience acquise et la comparaison. Sand ! cette syllabe magique résumait pour nous des journées de rêveries délicieuses et de discussions passionnées. Elle représente tant de passions généreuses, tant d'aspirations confuses, de témérités de pensée, de découragements profonds, d'espérances surhumaines mêlées à l'élégante torture du doute ! c'était en une seule conscience, en une seule imagination, une partie d'une génération qui se tourmentait vaguement au milieu d'un état de choses prospère et tranquille en apparence, aux approches de 1848, comme si la tranquillité un peu monotone des événements était une excitation à désirer autre chose, à souhaiter l'émotion, à se précipiter dans l'inconnu des faits ou des idées: génération heureuse, en somme, bien que déjà remuée par des pressentiments obscurs.
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