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Bøker av Rachid Hachi

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  • av Rachid Hachi
    243,-

    Un jour de 1854, un jeune écolier de sept ans rentre à la maison. Tout content, il présente à sa mère un pli fermé que le directeur de l'établissement lui a remis. La mère ouvre le papier et des larmes jaillissent de ses yeux. Le garçon, curieux, demande à sa mère ce que dit le papier. Elle lui répond alors: ton fils est trop intelligent pour suivre les cours de notre établissement. Nous vous demandons de lui donner des cours à domicile. La mère entreprend alors à donner des cours à son fils. Pendant son temps libre, l'enfant part vendre des journaux pour aider sa mère. À sa mort, il continue comme autodidacte. Cet enfant, c'est Thomas Edison, le grand inventeur prolifique américain. Il est à l'origine de l'électricité dont les laboratoires déposeront 1074 demandes de brevets. Un jour, il ouvre le vieux coffre où sa mère entreposait ses bijoux. Il tombe alors sur le papier que l'école lui avait remis des décennies plus tôt. Le papier disait: votre fils est en grand retard et ne peut suivre les cours de notre établissement. Veuillez lui donner des cours à domicile. En parfait autodidacte, Thomas Edison lisait beaucoup. Il fréquentait la bibliothèque de Detroit aux États-Unis et dira plus tard de ses lectures: Si mes souvenirs sont exacts, je commençais par le premier livre du rayon du bas pour dévorer ensuite tout le reste, l'un après l'autre. Je n'ai pas lu quelques livres; j'ai lu la bibliothèque entière. Sans sa mère, qui s'est sacrifiée, cet enfant aurait peut-être fini sa vie autrement. Je me souviens encore de ma mère, la nuit, à la lumière de la lampe à pétrole à Balbala, m'initiant à la langue somalie qu'elle maîtrisait bien. Beaucoup d'entre nous ont vu leur mère se lever avant l'aube pour aller vendre des beignets ou des galettes pour nous envoyer à l'école. Nous sommes tous des Thomas Edison, mais nous ne le savons pas! J'ai écrit ce livre en ce mois de juin 2018 alors que l'été commence à s'installer à Montréal. Un jour que je me rendais quelque part en ville, j'ai pris le bus. Je suis debout, comme d'autres hommes. Nous avions cédé nos places à des femmes et des vieillards. Une jeune femme monte alors dans le bus, poussant un bébé dans une poussette. À ma droite se trouve l'emplacement prévu pour les personnes âgées, les handicapés et les poussettes des nourrissons. Les sièges rabattables sont tous occupés par de vieilles personnes. La jeune femme va droit sur eux et leur ordonne de libérer la place parce qu'elle a une poussette. Les vieillards malentendants se regardent, mais ne bougent pas. Elle leur parle fort avec une certaine irritation dans la voix. Une jeune femme à ma gauche réagit. Elle est outrée que l'on veuille demander à des vieillards de céder la place, qui plus est de se mettre debout dans un bus qui roule à toute allure. Une violente joute de mots s'ensuit entre les deux jeunes femmes. La mère répète haut et fort qu'elle est dans son droit. La scène se passe devant moi. Je regarde les dames se quereller, mais je ne les entends presque plus. Mon esprit est ailleurs. Il est sorti du bus. Il a volé vers l'Afrique pour retrouver celui de ma mère. Cette femme si humble, si simple dans la vie et dans les relations humaines. Qu'aurait-elle pensé de cette altercation? À qui aurait-elle donné raison? Aurait-elle accepté que l'on dégage des vieillards pour le confort d'un bébé? Une seule phrase revient sans arrêt dans mon esprit: Maman, si tu étais encore là....Au fond de moi, je suis convaincu qu'elle ne serait pas de cet avis. Pour elle, chaque personne a sa place et son rôle dans la vie, même le vieillard. Quand elle me voit regarder un vieil homme d'un air de dédain, elle m'a toujours dit: ninkan dhaceed aragtaa marbu dhumuc laha (ce vieux monsieur que tu vois était fort à une époque).

  • av Rachid Hachi
    211,-

    Un ouvrage unique dans son genre qui aborde un sujet explosif, d'une gravité sans pareil. L'attentat du café de Paris qui a eu lieu à Djibouti dans la nuit du 27 au 28 septembre 1990 a fait couler beaucoup d'encre. L'auteur nous fait voyager dans le temps et à travers les coulisses ténébreux de l'affaire. Aucun ouvrage n'a traité cette affaire avant celui-ci, c'est pour dire la dangerosité du sujet, qui jusqu'à date est sous la loi de l'omerta. Aux familles qui ont été victimes de l'acte odieux et lâche, à celles qui ont perdues un être cher, à ceux qui ont vu les leurs subir la torture, l'humiliation, l'injustice dans toutes ses formes 33 années d'attente de justice.Ce livre est un témoignage poignant qui jette la lumière sur les dessous de cette affaire. L'attentat restera éternellement gravé dans la conscience collective de chacun et chacune qui ont été éprouvés de près ou de loin. Viendra un jour où les commanditaires, jusqu'au plus haut sommet de l'État, seront amenés à répondre devant la justice.Je terminerai en précisant que de nature je ne suis pas un émotionnel, mais j'avoue pour la première fois, je n'ai pu retenir quelques larmes en parcourant le livre. Il ne faut ni oublier, ni pardonner une injustice: toutes les fois qu'une injustice est commise dans le monde, quelque part des hommes deviennent plus mauvais par découragement.

  • av Rachid Hachi
    174,-

    Écrire est une souffrance.La vie est un opéra. Chacun y joue un rôle. Le bon acteur est celui qui mémorise son texte, qui n'est rien d'autre que ses principes. Au fil du temps, il apprend ses pas. Il lui arrive de faire un faux mouvement, de tomber, mais il se ressaisit. Il sort de ses déboires, grandi, maîtrisant ses gestes à la perfection. Le mauvais acteur, par contre, suit le mouvement d'ensemble. Il balbutie des bribes de texte qu'il saisit au vol. Il bégaie et trébuche. Et quand il tombe, il ne se relève jamais. L'auteur participe à cette comédie de tristesse qu'est la vie. Écrire n'est jamais un choix. Ce n'est pas un travail ni une spécialité. L'écriture est le domaine de la souffrance et de la tristesse. Même devant un heureux événement, on trouve toujours énormément de souffrance le long du chemin. Écrire soulage le désespoir qui s'est enraciné autour de l'auteur, un désespoir que beaucoup tiennent secret, mais qui se révèle sur les visages, par la chute des épaules et à travers l'affaissement du regard. L'auteur parle au subconscient. Ses mots sont comme autant de messages laissés à un répondeur. Il n'est pas sûr qu'ils seront reçus, pourtant il continue de les enregistrer sur la bande magnétique du temps. Écrire n'est pas une sinécure. Il y a la peur de la page blanche bien sûr. Mais il y a aussi le qu'en-dira-t-on. L'auteur doute perpétuellement de lui-même. En lisant les écrits des autres, il trouve les siens de simples histoires sans intérêts. Tout, en dehors de la plume, lui paraît intéressant. L'institutrice rend les enfants heureux. Il constate l'enthousiasme de ceux qui s'occupent des mariages et des cérémonies. Ils font tout pour que des vies s'unissent et ils assistent, tout contents, à la naissance d'un avenir qui se veut radieux. Il entend souvent les vendeuses de boutiques se réjouir de pouvoir habiller de coquettes dames ou des gentlemen attendus quelque part. Même la description du travail d'un programmeur informatique donne une image attrayante du plaisir qu'on peut trouver à jouer avec une souris dans un bureau tranquille, devant un écran bleuté. Écrire, c'est, parfois, se jeter dans une rivière aux eaux tumultueuses à la recherche d'un gué pour les autres. Et pendant qu'il se noie, l'auteur gesticule à ceux qui sont restés sur la berge. Il voudrait bien qu'il cherche ailleurs le passage, en vain. Ils prennent cela pour un signe et se jettent à l'eau à sa suite. Écrire, c'est être une bonne libraire du type ancien, celle qui conseille le lecteur, lui indique comment trouver le chemin dans le dédale des étagères; celle qui pointe du doigt le livre à lire et réserve les ouvrages introuvables à ses meilleurs clients. Écrire, c'est aussi être un artiste qui a pour toile le corps meurtri de la société. Chaque misère, chaque déboire et chaque angoisse qu'il décèle finissent par devenir ses chefs-d'oeuvre. L'auteur prend soin des histoires comme autant de bijoux précieux. Il les soigne avec ses mots et met sur les plaies la lotion de la consolation. Durant la nuit, seul, reclus parmi ses pages, l'auteur palabre avec ses propres sensations qui ont été violentées par le contact des autres. Oui, écrire une souffrance, mais c'est une souffrance nécessaire. L'auteur est comme le petit Poucet qui suit celui qui veut le perdre et qui, pourtant, sème des petits cailloux pour retrouver le chemin. Pas pour lui seul, mais pour toute la fratrie. Écrire, c'est semer les graines de l'espoir sur la peine de la société en espérant qu'elles germent avec la sève de la plainte et donnent un grand arbre aux rameaux solides sous lequel on abritera nos consciences.

  • av Rachid Hachi
    216,-

    Rachid Hachi, écrivain et poète prolifique djiboutien, a su imaginer une histoire de passion entre deux êtres, avec tous les obstacles opposants des clans, des ethnies, des religions, de grands peuples africains ! Une description sans excès du Djibouti actuel, ses soucis, ses faiblesses structurelles. Il a rajouté une séparation dramatique, donnant ainsi une justification à Dieu et aux règles morales de la société contemporaine djiboutienne actuelle, mais avec un défi final, prolongé au-delà de la mort...Une belle histoire d'amour où tout est impossible et qui pourrait devenir l'équivalent d'un Roméo et Juliette africain au nom de la passion, la vraie celle qui franchit tous les obstacles en son nom. Une histoire poignante ouvrant pudiquement la confrontation de plusieurs coutumes dans un Djibouti avec un pied dans l'Afrique des ethnies et dans une modernité qui se cherche... Pierre St VincentÉcrivain et poète français

  • av Rachid Hachi
    243,-

  • av Rachid Hachi
    206,-

  • av Rachid Hachi
    172,-

  • av Rachid Hachi
    207,-

    Les macchabées de la mer Rouge, premier roman policier de Djibouti, est une nouveauté dans le paysage littéraire de ce pays de la Corne d'Afrique. Truffé des faits sociaux, cette histoire riche en rebondissements captive le lecteur jusqu'à la dernière phrase. Ce roman, c'est aussi la naissance d'une légende djiboutienne, l'inspecteur Mahad. Mahad s'adonne au khat, cette plante euphorisante très consommée en Afrique de l'Est. Formé aux meilleures écoles de police, il est très compétent. Toutefois, après plusieurs divorces, et passant le plus de son temps à mâchouiller le khat, la carrière de Mahad semble mal se terminer. Son chef lui donne une dernière chance: éclaircir les meurtres des marins russes sur un navire amarré au port de Djibouti.Mahad, épaulé par Hidig, un policier peu expérimenté et lui aussi traversant une crise familiale, montrera toute l'étendue de ses connaissances, mais aussi de son flair d'enquêteur. Ce qui semble être une banale affaire de meurtres va se révéler plus compliqué. Sans le savoir, les policiers vont mettre le doigt dans un engrenage diabolique de gang, de trafic d'êtres humains et recels en tout genre. L'affaire des macchabées de la mer Rouge ressuscitera le vieux inspectera et lui permettra de sauver sa carrière.

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