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"La Prisonnière" est le cinquième tome du roman "À la recherche du temps perdu" de Marcel Proust. Ce roman est l'une des ¿uvres littéraires les plus célèbres et influentes du XXe siècle. Publié pour la première fois en 1923, "La Prisonnière" explore des thèmes tels que la mémoire, le temps, l'amour, la jalousie et l'art.Le roman suit le narrateur, Marcel, dans ses réflexions sur l'amour et sa relation avec Albertine Simonet, la "prisonnière" du titre. L'intrigue se déroule dans le cadre de la haute société parisienne du début du XXe siècle, et le narrateur explore les complexités des relations humaines, en particulier l'amour et la jalousie."La Prisonnière" est connu pour son style d'écriture introspectif et philosophique, ainsi que pour sa capacité à capturer les nuances subtiles des émotions humaines. Marcel Proust est également célèbre pour sa recherche de la vérité profonde dans les souvenirs et les impressions, et ce roman en est un exemple.Pour une compréhension complète de l'intrigue et des développements dans ce deuxième tome, il est recommandé de lire le livre dans son intégralité, car "À la recherche du temps perdu" est une ¿uvre complexe et dense.
"The bonds that unite us to another human being are sanctified when he or she adopts the same point of view as ourselves in judging one of our imperfections." ¿ Marcel Proust, Within a Budding Grove Within a Budding Grove (1919) by Marcel Proust recounts the experiences of the narrator as he is growing up. Written in two parts, the novel takes the readers to Paris in the First Part. The narrator struggles in his relationship with Gilberte Swann and her mother Mme Swann. The Second Part shifts
Alfred de Vigny.On sait que bien avant d¿aller ce jour-là (le jour où avait lieu la soirée de la princesse de Guermantes) rendre au duc et à la duchesse la visite que je viens de raconter, j¿avais épié leur retour et fait, pendant la durée de mon guet, une découverte, concernant particulièrement M. de Charlus, mais si importante en elle-même que j¿ai jusqüici, jusqüau moment de pouvoir lui donner la place et l¿étendue voulues, différé de la rapporter. J¿avais, comme je l¿ai dit, délaissé le point de vue merveilleux, si confortablement aménagé au haut de la maison, d¿où l¿on embrasse les pentes accidentées par où l¿on monte jusqüà l¿hôtel de Bréquigny, et qui sont gaiement décorées à l¿italienne par le rose campanile de la remise appartenant au marquis de Frécourt. J¿avais trouvé plus pratique, quand j¿avais pensé que le duc et la duchesse étaient sur le point de revenir, de me poster sur l¿escalier. Je regrettais un peu mon séjour d¿altitude. Mais à cette heure-là, qui était celle d¿après le déjeuner, j¿avais moins à regretter, car je n¿aurais pas vu, comme le matin, les minuscules personnages de tableaux, que devenaient à distance les valets de pied de l¿hôtel de Bréquigny et de Tresmes, faire la lente ascension de la côte abrupte, un plumeau à la main, entre les larges feuilles de mica transparentes qui se détachaient si plaisamment sur les contreforts rouges. À défaut de la contemplation du géologue, j¿avais du moins celle du botaniste et regardais par les volets de l¿escalier le petit arbuste de la duchesse et la plante précieuse exposés dans la cour avec cette insistance qüon met à faire sortir les jeunes gens à marier, et je me demandais si l¿insecte improbable viendrait, par un hasard providentiel, visiter le pistil offert et délaissé. La curiosité m¿enhardissant peu à peu, je descendis jusqüà la fenêtre du rez-de-chaussée, ouverte elle aussi, et dont les volets n¿étaient qüà moitié clos.
Une fois M. de Charlus parti, nous pûmes enfin, Robert et moi, aller dîner chez Bloch. Or je compris pendant cette petite fête que les histoires trop facilement trouvées drôles par notre camarade étaient des histoires de M. Bloch père, et que l¿homme « tout à fait curieux » était toujours un de ses amis qüil jugeait de cette façon. Il y a un certain nombre de gens qüon admire dans son enfance, un père plus spirituel que le reste de la famille, un professeur qui bénéficie à nos yeux de la métaphysique qüil nous révèle, un camarade plus avancé que nous (ce que Bloch avait été pour moi) qui méprise le Musset de l¿Espoir en Dieu quand nous l¿aimons encore, et quand nous en serons venus au père Leconte ou à Claudel ne s¿extasiera plus que surÀ Saint-Blaise, à la Zuecca Vous étiez, vous étiez bien aise.en y ajoutant :Padoue est un fort bel endroit Où de très grands docteurs en droit ... Mais j¿aime mieux la polenta ... Passe dans son domino noir La Toppatelle.et de toutes les « Nuits » ne retient que :Au Havre, devant l¿Atlantique, À Venise, à l¿affreux Lido, Où vient sur l¿herbe d¿un tombeau Mourir la pâle Adriatique.
Dès le matin, la tête encore tournée contre le mur, et avant d¿avoir vu, au- dessus des grands rideaux de la fenêtre, de quelle nuance était la raie du jour, je savais déjà le temps qüil faisait. Les premiers bruits de la rue me l¿avaient appris, selon qüils me parvenaient amortis et déviés par l¿humidité ou vibrants comme des flèches dans l¿aire résonnante et vide d¿un matin spacieux, glacial et pur ; dès le roulement du premier tramway, j¿avais entendu s¿il était morfondu dans la pluie ou en partance pour l¿azur. Et, peut-être, ces bruits avaient-ils été devancés eux-mêmes par quelque émanation plus rapide et plus pénétrante qui, glissée au travers de mon sommeil, y répandait une tristesse annonciatrice de la neige, ou y faisait entonner, à certain petit personnage intermittent, de si nombreux cantiques à la gloire du soleil que ceux-ci finissaient par amener pour moi, qui encore endormi commençais à sourire, et dont les paupières closes se préparaient à être éblouies, un étourdissant réveil en musique. Ce fut, du reste, surtout de ma chambre que je perçus la vie extérieure pendant cette période. Je sais que Bloch raconta que, quand il venait me voir le soir, il entendait comme le bruit d¿une conversation ; comme ma mère était à Combray et qüil ne trouvait jamais personne dans ma chambre, il conclut que je parlais tout seul. Quand, beaucoup plus tard, il apprit qüAlbertine habitait alors avec moi, comprenant que je l¿avais cachée à tout le monde, il déclara qüil voyait enfin la raison pour laquelle, à cette époque de ma vie, je ne voulais jamais sortir. Il se trompa. Il était d¿ailleurs fort excusable, car la réalité même, si elle est nécessaire, n¿est pas complètement prévisible. Ceux qui apprennent sur la vie d¿un autre quelque détail exact en tirent aussitôt des conséquences qui ne le sont pas et voient dans le fait nouvellement découvert l¿explication de choses qui précisément n¿ont aucun rapport avec lui.
"Du côté de chez Swann" est le premier volume du célèbre roman "À la recherche du temps perdu" écrit par Marcel Proust, un écrivain français du début du XXe siècle.Dans cette première partie, l'auteur nous plonge dans l'univers intime du narrateur, dont nous ne connaissons pas le nom, mais qui est souvent associé à Proust lui-même. À travers les souvenirs et les réminiscences du narrateur, nous découvrons son enfance à Combray, une petite ville provinciale, et sa relation complexe avec sa famille et les habitants de la région.Au c¿ur du récit se trouve la figure énigmatique de Swann, un ami de la famille, qui fascine le narrateur. Swann est un personnage complexe, raffiné et tourmenté, notamment en raison de sa passion amoureuse pour Odette de Crécy, une femme séduisante et intrigante. Le narrateur observe de loin la relation tumultueuse entre Swann et Odette, ce qui éveille en lui des réflexions sur l'amour, la jalousie et la nature humaine.Le roman se déploie à travers des descriptions détaillées, des analyses psychologiques profondes et des réflexions philosophiques sur le temps, la mémoire et l'art. La prose de Proust est réputée pour sa richesse et sa complexité, invitant le lecteur à plonger dans les méandres de la pensée et de la mémoire du narrateur."Du côté de chez Swann" est une ¿uvre majeure de la littérature française, saluée pour son style novateur et sa profondeur psychologique. Ce premier volume de "À la recherche du temps perdu" constitue une porte d'entrée fascinante dans l'univers littéraire de Marcel Proust.
Swann's Way', the first volume of Marcel Proust's monumental novel 'Remembrance of Things Past', is a rich and complex exploration of memory, time, and the inner workings of the human mind. The book follows the narrator's reminiscences of his childhood in the French countryside, and his encounters with the enigmatic Charles Swann and his lover, Odette. The novel's vivid, descriptive prose is a hallmark of Proust's writing, and the book is renowned for its deep psychological insights and its evocative portrayal of the sensory experiences of everyday life. The themes of love, jealousy, and social status are woven throughout the narrative, and the book's intricate structure and nonlinear chronology invite readers to reflect on the nature of memory and the passing of time. 'Swann's Way' is a masterful work of literature and a foundational text of modernist writing. Its influence can be seen in the works of countless authors who followed in Proust's footsteps, and it remains a must-read for anyone interested in the art of the novel.
" Il n¿y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleine- ment vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré. Tout ce qui, semblait-il, les rem- plissait pour les autres, et que nous écartions comme un obstacle vulgaire à un plaisir divin : le jeu pour lequel un ami venait nous chercher au passage le plus intéressant, l¿abeille ou le rayon de soleil gênants qui nous forçaient à lever les yeux de la page ou à changer de place, les provisions de goûter qüon nous avait fait emporter et que nous laissions à côté de nous sur le banc, sans y toucher, tandis que, au-dessus de notre tête, le soleil diminuait de force dans le ciel bleu, le dîner pour lequel il avait fallu rentrer et où nous ne pensions qüà monter finir, tout de suite après, le chapitre interrompu, tout cela, dont la lecture aurait dû nous empêcher de percevoir autre chose que l¿importunité, elle en gravait au contraire en nous un sou- venir tellement doux (tellement plus précieux à notre jugement actuel que ce que nous lisions alors avec tant d¿amour,) que, s¿il nous arrive encore aujourd¿hui de feuilleter ces livres d¿autrefois, ce n¿est plus que comme les seuls calendriers que nous ayons gardés des jours enfuis, et avec l¿espoir de voir reflétés sur leurs pages les demeures et les étangs qui n¿existent plus."
" Il n¿y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré. Tout ce qui, semblait-il, les remplissait pour les autres, et que nous écartions comme un obstacle vulgaire à un plaisir divin : le jeu pour lequel un ami venait nous chercher au passage le plus intéressant, l¿abeille ou le rayon de soleil gênants qui nous forçaient à lever les yeux de sur la page ou à changer de place, les provisions de goûter qüon nous avait fait emporter et que nous laissions à côté de nous sur le banc, sans y toucher, tandis que, au-dessus de notre tête, le soleil diminuait de force dans le ciel bleu, le dîner pour lequel il avait fallu rentrer et où nous ne pensions qüà monter finir, tout de suite après, le chapitre interrompu, tout cela, dont la lecture aurait dû nous empêcher de percevoir autre chose que l¿importunité, elle en gravait au contraire en nous un souvenir tellement doux (tellement plus précieux à notre jugement actuel, que ce que nous lisions alors avec tant d¿amour), que, s¿il nous arrive encore aujourd¿hui de feuilleter ces livres d¿autrefois, ce n¿est plus que comme les seuls calendriers que nous ayons gardés des jours enfuis, et avec l¿espoir de voir reflétés sur leurs pages les demeures et les étangs qui n¿existent plus."
Antoine Bibesco seul me comprend, a écrit Marcel Proust dans une lettre qui a été publiée neuf ans après sa mort. Cette phrase m'a ravi. Mais elle implique des devoirs. Pour comprendre la publication de ces lettres, une explication est nécessaire: une explication géographique d'abord. Marcel Proust habitait au 44, rue de Courcelles; moi j'habitais au 69 de la même rue. Il suffisait de connaître Marcel Proust, même un peu, pour savoir qu'on avait affaire à un des hommes les plus intelligents de cette terre. Quand je le connus, son accueil charmant m'encourageait à le voir, surtout qu'il était toujours chez lui...
" Meine Muer sprach, als davon die Rede war, Herrn von Norpois zum erstenmal einzuladen, ihr Bedauern aus, daß Professor Coard auf Reisen und sie selbst außer allem Verkehr mit Swann sei, denn beide wären ohne Zweifel ür den ehemaligen Botschaer interessant gewesen; mein Vater antwortete, ein Gast von der Bedeutung, ein Gelehrter vom Range Coards sei bei einem Diner immer am Platze, aber Swann mit seinem hochfahrenden Wesen, der aufdringlichen Art, seine belanglosesten gleichgültigsten Beziehungen auszuposaunen, sei ein gewöhnlicher Wichtigtuer, den der Marquis von Norpois, wie er sich ausdrückte, "übel« finden würde. Diese Erwiderung meines Vaters erfordert ein paar erklärende Worte, da sich mancher wohl noch eines recht mielmäßigen Coard und eines Swann entsinnen wird, der in gesellschalichen Dingen zurückhaltend diskret und äußerst taktvoll war. Allein, es war mit diesem alten Freunde meiner Eltern dahin gekommen, daß er "Swann junior« und den Swann vom Jockeyklub um eine neue Persönlichkeit vermehrt hae (und es sollte die letzte nicht sein), um den Gaen Odees. Wenn er den schlichten Ambitionen dieser Frau Instinkt, Begier und Umsicht, wie sie immer ihm geeignet haen, anpaßte, so geschah, es in der Absicht, weit unter seiner alten Stellung eine neue anzulegen, die der Geährtin, die sie mit ihm teilen sollte, entsprach. Er zeigte sich als ganz neuer Mensch."
"Das Piepen der Vögel morgens kam Françoise abgeschmackt vor. Bei jedem Wort der "Bonnen« fuhr sie in die Höhe; es war ihr lästig, wenn sie ihre Schrie hörte, und sie fragte sich, was sie nur treiben! Wir waren umgezogen. Gewiß machten die Dienstboten, die sie in dem sechsten Stock über unserer früheren Wohnung hörte, nicht weniger Lärm; aber die kannte sie, mit ihrem Kommen und Gehn hae sie sich angefreundet. Jetzt gab sie gequält sogar auf die Stille acht. Und da unser neues Viertel so still schien wie der Boulevard, an dem wir bisher wohnten, laut war, trieb ¿ schwach, von fern gehört wie ein Orchestermotiv das Lied eines Vorübergehenden der Françoise in ihrem Exil die Tränen in die Augen. Wohl hae ich mich über sie lustig gemacht, als sie bekümmert war, ein Haus verlassen zu müssen, wo man "allerseits so geachtet« war, als sie mit Tränen ihre Koffer nach den Riten von Combray packte und das Haus, das unser Haus war, ür das beste aller denkbaren Häuser erklärte; nun aber ühlte ich, der ich doch so leicht Neues aufnahm und Altes aufgab, mich unserer alten Dienerin näher, als ich sah, wie es sie nahezu krank machte, in einem Hause sich einrichten zu müssen, wo ihr von dem Pörtner, der uns noch nicht kannte, nicht die Achtung bezeigt wurde, die ür ihre gute seelische Ernährung so notwendig war. Sie allein konnte mich verstehn, sicherlich nicht ihr junger Lakai: ür ihn, der eben ganz und gar nicht aus Combray war, bedeutete umziehen und ein neues Viertel bewohnen etwas ähnliches wie Ferien haben; die Neuheit aller Dinge wirkte beruhigend auf ihn wie eine Reise; ihm war zu Mute wie auf dem Lande; ein Schnupfen gab ihm, wie ein Luzug, den man am schlecht schließenden Waggonfenster bekommt, den köstlichen Eindruck, er habe fremdes Land gesehn; jedesmal, wenn er nieste, freute er sich, eine so feine Stellung gefunden zu haben; hae er sich doch immer eine Herrscha gewünscht, die viel reiste. So kümmerte ich mich denn nicht um ihn, sondern wandte mich an Françoise selbst; aber wie ich über ihre Tränen bei einem Umzug, der mich kalt ließ, gelacht hae, blieb nun sie meiner Traurigkeit gegenüber eisig, weil sie sie teilte."
After witnessing an intimate encounter between Charlus and Jupien, the narrator begins to reflect on the nature of inverts and the position they hold in society while also struggling with complex feelings of jealousy as the object of his affection¿s sexuality becomes unclear. Sodom and Gomorrah is the fourth volume of Marcel Proust¿s In Search of Lost Time.
The Swann Way is the first volume of Marcel Proust's In Search of Lost Time (1913-27), one of the most important novels of the twentieth century.
First published in French in 1921 and 1922, "Sodom and Gomorrah" is the fourth volume in Marcel Proust's "In Search of Lost Time" or "Remembrance of Things Past" cycle of novels. The novel begins with a continuation of the previous volume, "The Guermantes Way", where we find the narrator socializing in the high society world of the Princess de Guermantes. Later the narrator opts for a change of social scene when he travels to the seaside town of Balbec where he socializes with the Verdurins, a livelier yet somewhat lower class set, compared to his previous companions. On full display in the novel is the narrator's ever tempestuous relationship with his lover Albertine, as well as the constant contrast of public and private lives of the members of high society, as the novel begins to tackle the themes of homosexuality and the Jewish question. Taken together, the novels of the "In Search of Lost Time" cycle present a fascinating portrait of early 20th century France and continue to stand as one of the most epic examples of modernist prose. This edition is printed on premium acid-free paper and follows the translation of C. K. Scott Moncrieff.
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