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Découvrez cette opéra-comique en trois actes qui raconte la quête de diamants volés par le neveu d'un prince. Avec des chansons entraînantes et une intrigue captivante, vous serez transporté dans l'histoire.This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base of civilization as we know it.This work is in the "public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may freely copy and distribute this work, as no entity (individual or corporate) has a copyright on the body of the work.Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant.
... Notre maître ne revient pas. Depuis ce matin qu'il court toute la ville de Biberach, il n'aura rien trouvé, c'est sûr. Pauvre Guido ! le plus beau jeune homme de toute la Souabe ! un jeune homme si bon, si aimable, qui avait tant d'amis quand il avait de l'argent !... ils sont tous partis ; et de tous ceux qui dînaient chez nous, ils n'est resté à la maison que notre chatte, cette pauvre Minette, qui dort là, sur mes genoux, et dont il faudra se séparer aussi. La cuisinière du gouverneur m'en a déjà offert trois florins, que j'ai refusés. Trois florins ! la fourrure seule vaut cela. Sans compter son caractère ; et cependant je serai bien obligée d'en venir là, par intérêt pour elle ; car ici, nous n'avons pas même de quoi la nourrir. Entends-tu, Minette ; tu ne seras pas à plaindre, c'est moi ! parce que les chattes, c'est la passion des vieilles gouvernantes, et, depuis la mort de mon mari, je peux dire, foi d'honnête femme, que c'est le seul attachement que je me sois permis...
... Mon père, quelques jours avant sa mort, entouré de parens avides, et abusé sur mon compte par de faux rapports, avait déjà signé le testament, fatal qui m'enlevait tous mes droits, lorsque Fardowe, son commensal et son ami, lui apporte un tableau qu'il venait de terminer ; c'était celui de l'Enfant prodigue. Chacun admirait la figure sublime du père, ses traits, animés encore par un reste de colère, et sur lesquels brillent des larmes de joie et de pardon. Hé bien ! s'écrie Fardowe en voyant l'émotion générale ; hé bien! milord, cet homme que vous admirez, ne voulez-vous pas l'imiter ? Son enfant était coupable, et il lui ouvre les bras ! Et votre fils à vous, qu'est-il devenu ? Vous l'avez chassé, vous l'avez banni, et vous le déshéritez ? ...
... Je ne le connaissais pas, ni lui non plus : j'ai été pendant quarante ans bedeau et suisse à la cathédrale de Cologne ; je dis bedeau et suisse, car je remplissais alternativement les deux emplois : quand le suisse était malade, c'est moi qui tenais sa place, et sans vouloir dire de mal de mes anciens seigneurs... devenus vieux, ils m'ont mis à la porte, sans un florin dans ma poche; moi ! un invalide ; presque un ancien militaire... car, lorsque, pendant quarante ans, on a porté la hallebarde...
... Sans compter les nouvelles places ! moi qui en ma qualité de factotum... qu'est-ce que je dis donc ? d'intendant, suis chargé des nominations, ai-je reçu des sottises et des lettres de recommandation ! soixante-douze seulement pour la place de valet de chambre ! ce n'est pas étonnant, valet d'un grand seigneur, ce sont de ces places que tant de gens peuvent remplir ! enfin, je n'en ai plus que deux, celle de secrétaire et celle de cuisinier : ah ! par exemple pour ces deux-là... prenons garde...
... Du tout ; je ne suis plus votre tuteur : depuis longtemps vous êtes majeure, et maîtresse de vous même. Mais j'ai du moins conservé le droit de remontrance ! et je puis vous demander pourquoi, chaque jour, vous vous plaignez de rester fille, et pourquoi vous n'acceptez pas le parti que je vous propose, M. Durand, un avoué de province, et pourtant un garçon d'esprit, un parfait honnête homme, à qui j'ai donné parole, et qui doit arriver cette semaine ; pourquoi n'en voulez vous pas ?...
... Et lui aussi ! il va solliciter ! Voilà les Gens qui obtiennent toutes les places, tandis que nous autres nous avons beau nous mettre sur les rangs... aussi, morbleu ! plutôt mourir que de rien leur devoir ! je suis trop fier pour cela. On m'a refusé quatre fois, à moi, le colonel Koller, ce grade de général que je mérite, je puis le dire, car voilà dix ans que je le demande ; mais ils s'en repentiront, ils apprendront à me connaître, et ces services qu'ils n'ont pas voulu acheter, je les vendrai à d'autres. (Regardant au fond du théâtre.) C'est la reine mère, Marie-Julie ; reine douairière, à son âge ! c'est de bonne heure, c'est terrible, et plus que moi encore elle a raison de leur en vouloir...
Fils de la cuisinière de Pergolèse, Guimbardini aurait acquis durant son enfance, auprès de l'auteur de La serva padrona, son talent de musicien et de compositeur en s'entraînant dès l'âge de quatre ans à tourner la broche en mesure à quatre temps , ce qui expliquerait le sang musical qui coule dans ses veines. Il affirme avoir composé dix opéras et autant de messes, un nombre qui s'explique par sa méthode spéciale de composition consistant à transformer les opéras en messes et les messes en opéras. Scribe se moque ainsi à plusieurs reprises de l'indifférenciation qui règnerait en Italie entre la musique religieuse et la musique lyrique à l'époque de Rossini, Bellini et Donizetti...
... Arrosons maintenant. Queu tranquillité ! on voit bien que mamzelle Elvina n'est pas encore descendue au jardin, ou p't-être ben qu'elle est déjà sortie : car, dès que le jour paraît, brrrrr... ça court sans savoir où ; toujours dans les champs, dans les bois, à la chasse : queu lutin ; je n' peux pas me persuader qu' ça soit une femme, et j' gagerais qu' son père, monsieur le baron, n'en est pas sûr lui-même ; aussi son mari (si jamais elle en trouve un) n'a qu'à bien se tenir...
... Il y a long-temps que je vous désirais ; mais vous aviez de la peine à vous arracher à vos travaux sédentaires, à vos ¿uvres méritoires. Vous ne manquez pas d'occupation administrateur général du bien des pauvres de la ville de Nantes...
DON DEOGRACIAS y DOÑA BIBIANA.DON DEOGRACIAS.- Pero, mujer, ¿es posible que hayas perdido el juicio hasta el punto de querer hacer la señora? Tú, hija de una honrada corchetera, que en toda su vida no supo salir de los portales de Santa Cruz con su puesto de botones de hueso y abanicos de novia... Tu abuelo un pobre cordonero de la calle de las Urosas, que, gracias a tu boda conmigo, concluyó sus días en una cama de tres colchones con colcha de cotonía...DOÑA BIBIANA.- ¿Y qué tenemos con esa relación tan larga de mi padre, y de mi abuelo, y de mí?... Vaya, que es gracioso. Sí señor, quiero dejar el comercio; sabe Dios lo que la suerte me reserva todavía: verdad es que mi madre vendía botones; pero por eso mismo no los quiero vender yo... sobre todo, si yo conozco mi genio... y, vamos a ver, dime: ¿qué era la marquesa del Encantillo, que anda desempedrando esas calles de Dios en un magnífico landó? A ver si su abuelo no era un pobre valenciano, que vino vendiendo estera, y se ponía por más señas en un portal de la calle de las Recogidas, hecho un pordiosero, que era lo que había que ver. En fin, fuera cuestiones, Deogracias; te lo he dicho, no quiero más comercio. Llevo ya veinticuatro años de medir sedas, y de estirar la cotanza para escatimar un dedo de tela a los parroquianos, y de poner la cortina a la puerta para que no se vean las macas de las piezas... qué sé yo... maldito mostrador; basta, basta, no más mostrador.
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