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Bøker i Sociologie et Anthropologie-serien

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  • av Condorcet
    358,-

    " C'est à Condorcet que l'on doit la théorie la plus complète et la plus moderne de l'école républicaine. Deux textes en organisent le développement, Les Cinq mémoires sur l'instruc- tion publique publiés en 1791 et le Rapport sur l'instruction pu- blique publié en 1792. On trouvera dans le présent volume le texte intégral des Mémoires. Pour la première fois, l'idée phi- losophique de l'institution scolaire est pensée dans sa complexité et en rapport avec la souveraineté populaire : protéger les savoirs contre les pouvoirs, considérer l'excellence comme la forme la plus haute de l'égalité, voir en chaque enfant un sujet rationnel de droit, se garder d'assujettir l'instruction publique aux volontés particulières et à l'utilité immédiate, telles sont quelques-unes des thèses majeures proposées par Condorcet. Ce faisant, il soutient qu'instruire n'est ni informer ni conformer et que c'est peut-être trop en faire que d'instaurer une « éducation nationale ».

  • av Gaston Courtillier
    358 - 452,-

  • av Francois Arago
    291,-

    " Messieurs, l¿ambre jaune, lorsqüil a été frotté, attire vivement les corps légers, tels que des barbes de plumes, des brins de paille, de la sciure de bois. Théophraste parmi les Grecs, Pline chez les Romains, citèrent déjà cette propriété, mais sans paraître y attacher plus d¿importance qüà un simple accident de forme ou de couleur. Ils ne se doutèrent pas qüils venaient de toucher au premier anneau d¿une longue chaîne de découvertes ; ils méconnurent l¿importance d¿une observation qui, plus tard, devait fournir des moyens assurés de désarmer les nuées orageuses, de conduire, dans les entrailles de la terre, sans danger et même sans explosion, la foudre que ces nuées recèlent."

  • av Andre Gide
    291,-

    Typhon (titre original : Typhoon) est un roman court de Joseph Conrad. Il se déroule au xixe siècle à bord d'un navire de commerce pendant un typhon.Il a été traduit en français par André Gide en 1918 aux Éditions de la Nouvelle Revue française, ancien nom des Éditions Gallimard.Histoire de l'¿uvreConrad rédigea Typhon entre septembre 1900 et janvier 1901. Aussitôt après, il rédigea 3 autres nouvelles : Falk, Amy Foster et Pour demain. Comme à son habitude il publia d'abord ces nouvelles dans des journaux ; Typhon fut ainsi publié dans le magazine Pall Mall en 1902. En 1903, les 4 nouvelles parurent en recueil, dans l'ordre où elles avaient été écrites, sous le titre Typhoon and other stories (Typhon et autres récits), chez l'éditeur Heinemann. Il s'agissait du troisième recueil de nouvelles de Conrad3.André Gide, qui avait rencontré Conrad en 1911 et noué une amitié avec lui, traduisit plusieurs de ses ¿uvres en français, dont Typhon. La traduction française de Typhon fut publiée par Gallimard en 1918.La traduction de Typhon par André Gide a été achevée d¿imprimer le 25 juin 1918 et a paru à la NRF dans la petite collection à couverture bleue réservée aux ¿uvres et aux traductions de Gide ; tirage : 300 exemplaires. Cette traduction est aujourd¿hui disponible dans la Pléiade, au tome II des ¿uvres de Conrad.François Maspero donna une nouvelle traduction de Typhon en 2005. Longtemps, Typhon demeura, dans la traduction de Gide, le texte le plus connu de Conrad en France.

  • av Francois Arago
    291,-

    " Lazare-Nicolas-Marguerite Carnot naquit à Nolay (Côte- d¿Or), dans cet ancien duché de Bourgogne qui déjà avait été le berceau de trois des plus grandes illustrations dont les académies puissent se glorifier : Bossuet, Vauban, Buffon. Son père était avocat et exerçait cette noble profession avec beaucoup de talent (ce qui n¿est pas rare), avec un très grand désintéressement (ce qui, dit-on, est un peu moins commun). L¿avocat Claude-Abraham Carnot avait dix-huit enfants : ainsi, d¿après le vieil adage qui promet la prospérité aux familles nombreuses, il dut compter sur un avenir heureux pour chacun de ses enfants."

  • av Andre Gide
    291,-

    " Par suite d¿un malentendu, on ne m¿a demandé de tenir cette conférence qüavec beaucoup de retard ; comme je ne suis rien moins qüun improvisateur, je n¿aurais pas pu accepter de la faire s¿il ne s¿était agi de Charles-Louis Philippe, et si je n¿avais pensé que, pour parler de lui devant vous, un grand amour était plus utile qüune longue et savante préparation. Je ne chercherai point, du reste, à vous apporter ici des idées originales sur la personne et l¿¿uvre de Charles-Louis Philippe. N¿attendez pas non plus des souvenirs personnels, des anecdotes pittoresques : je ne pense point que Philippe en laisse beaucoup à raconter, pour cette raison que c¿était le plus simple des êtres, qüil ne composait point son personnage et ne prétendait jamais à paraître, parce qüil se sentait être profondément."

  • av Camille Bellaigue
    291,-

    " Le 4 août dernier, quand le Conclave, par un vote qüon n¿attendait pas, donna pour successeur au Pape Léon XIII le cardinal Sarto, les musiciens ne furent pas les derniers à se réjouir. Une cause qui leur est chère deux fois, étant deux fois sacrée, avait trouvé naguère dans le patriarche de Venise un de ses plus fervens et de ses plus heureux défenseurs. On aimait à penser que le Pontife universel s¿en déclarerait bientôt le juge unique et souverain. C¿est aujourd¿hui chose faite. En cette importante matière, le nouveau Pape a confirmé, bien plus, étendu ses promesses anciennes et rempli toutes les espérances. « In peritiâ suâ requirentes modos musicos. » Recherchant lui aussi dans sa sagesse les modes de la musique. Pie X a déjà mérité l¿hommage que rendait l¿Ecclésiaste aux chefs du peuple de Dieu."

  • av Walsin Esterhazy & Marie Charles Ferdinand
    358,-

    " On se demande sans doute quel but je poursuis en publiant ce livre.Des gens confortablement installés chez eux, sans soucis matériels, à l¿abri detoute souffrance, pourvus de jolis titres de rente et munis de la considération dis tinguée de leurs concitoyens, m¿en ont, paraît-il, blâmé par avance.¿ Pourquoi un livre ? Que ne se tient-il pas tranquille ? ont dit ces honorablespersonnes.Pourquoi ? Je vais le leur apprendre en peu de mots.Pour deux raisons également impérieuses, quoique d¿un ordre bien différent.1° Raison matérielle. ¿ Il faut que je vive et il faut que je fasse vivre les miens.J¿avais une solde et un grade qui étaient devenus toute ma fortune. Pour me ré-compenser de trente années bientôt accomplies de services que mes chefs ont vantés, M. Cavaignac, espoir des patriotes, tombeur putatif des dreyfusards, meles a enlevés, sans même daigner ni me voir ni m¿entendre.Faut-il donc que mes deux petites filles, elles aussi, soient sacrifiées à la discipline et à la raison d¿Etat ?J¿estime qüen fait de martyrs, c¿est assez de moi.2° Raison morale. ¿ On ne s¿est pas borné à faire matériellement à moi et auxmiens tout le mal possible.En m¿arrachant mes épaulettes, on m¿a enlevé mon honneur. Et c¿est pourquoije veux parler.Tant que mes chefs m¿ont couvert, tant qüils ne m¿ont pas désavoué, je n¿airien dit, je suis resté muet et impassible."

  • av Romain Rolland
    291,-

    " Le généreux appel de M. Gerhard Gran ne peut rester sans écho. Je l¿ai lu avec une vive sympathie. Il a une vertu bien rare, à notre époque : sa modestie. En un temps où toutes les nations affichent orgueilleusement une mission supérieure d¿ordre ou de justice, d¿organisation ou de liberté, qui les autorise à imposer aux autres leur personnalité sacrée (chacune se croit le peuple élu !) on soupire, de soulagement, à entendre l¿une d¿elles, par la voix de M. Gerhard Gran, parler non pas de ses droits, mais de ses « dettes ». Et avec quel noble accent de franchise et de gratitude !"

  • av Emile Durkheim
    291,-

    Les Règles de la méthode sociologique, publié sous forme de livre en 18951 par Émile Durkheim dans la Revue philosophique, constitue l¿ouvrage où le projet sociologique de l'auteur, considéré comme le père de la sociologie française, apparaît clairement. Il cherche en effet à fonder la sociologie comme une science nouvelle et à l¿établir institutionnellement ; ce livre répond à cette ambition où il définit les règles méthodologiques à suivre pour une étude sociologique.Pour devenir une science, la sociologie doit répondre à deux conditions :Elle doit avoir un objet d¿étude spécifique, c¿est-à-dire que pour obtenir une légitimité académique, elle doit se distinguer des autres sciences (philosophie, psychologie) : la sociologie serait l¿étude du fait social ;Elle doit mettre en ¿uvre une méthode de recherche scientifique, rigoureuse, objective, qui se rapproche le plus possible des sciences exactes (comme la biologie) de manière à se détacher le plus possible des prénotions, des préjugés, de la subjectivité produites par l¿expérience ordinaire et vulgaire : la sociologie se devra d¿étudier les faits sociaux comme des choses.En bref, la sociologie sera la science des faits sociaux, définie par une méthode qui lui est propre.Extrait : " Le fait social ne peut se définir par sa généralité à l'intérieur de la société. Caractères distinctifs du fait social : son extériorité par rapport aux consciences individuelles ; l'action coercitive qu'il exerce ou est susceptible d'exercer sur ces mêmes consciences. Application de cette définition aux pratiques constituées et aux courants sociaux. Vérification de cette définition.Autre manière de caractériser le fait social : l'état d'indépendance où il se trouve par rapport à ses manifestations individuelles. Application de cette caractéristique aux pratiques constituées et aux courants sociaux. Le fait social se généralise parce qu'il est social, loin qu'il soit social parce qu'il est général. Comment cette seconde définition rentre dans la première. Comment les faits de morphologie sociale rentrent dans cette même définition. Formule générale du fait social."

  • av Emile Durkheim
    291,-

    " D'ordinaire, pour savoir si un précepte de conduite est ou non moral, on le confronte avec une formule générale de la moralité que l'on a antérieurement établie ; suivant qu'il en peut être déduit ou qu'il la contredit, on lui reconnaît une valeur morale ou on la lui refuse.Nous ne saurions suivre cette méthode ; car, pour qu'elle pût donner des résultats, il faudrait que cette formule, qui doit servir de critère, fût une vérité scientifique indiscutable. Or, non seulement chaque moraliste a la sienne, et cette diversité des doctrines suffit déjà à en rendre suspecte la valeur objective, mais nous allons montrer que toutes celles qui ont été successivement proposées sont fautives et que, pour en trouver une plus exacte, toute une science est nécessaire qui ne saurait être improvisée."

  • av Jean Joseph Dalbémar
    291,-

    " « Mais la marche d¿un peuple, on le sait. « assez, se ressent longtemps de ses origines. » EDMOND PAUL.« J¿aurai souvent à revenir sur cette « question des origines, et des traditions, contre « lesquelles ne cesse de se débattre la Société « haïtienne. » H. PRICE.« Je ne puis faire abstraction ni de l¿histoire, « ni de l¿état de mon pays pour lui donner des « institutions ; je le prends, au contraire, tel « que les années l¿ont fait et tel qüil restera « longtemps encore. » LÉGER CAUVAIN."

  • av Alphonse Aulard
    426,-

    " On sait qüen l¿an II la France révolutionnaire essaya, sans y réussir, d¿abolir la religion chrétienne au moyen du culte de la Raison, puis de la remplacer par le culte de l¿Être suprême.Cette tentative étonna, en l¿effrayant, l¿Europe d¿alors ; mais, comme elle a échoué, on la trouva ensuite plus scandaleuse qüintéressante, et il a été de bon goût de présenter le culte de la Raison et le culte de l¿Être suprême comme une des plus sottes aberrations du délire révolutionnaire. Des écrivains sont venus qui ont réagi contre ces jugements trop sommaires: les uns ont cru voir dans l¿hébertisme antichrétien l¿heureuse réalisation de la pensée de l¿Encyclopédie ; les autres ont présenté le déisme robes pierriste comme la religion qui convenait alors et qui con- viendrait encore aujourd¿hui à notre race. Le plus vrai (si- non le plus exact) des historiens de la Révolution, Michelet, a pensé que ni la sécheresse du culte de la Raison ni la froideur du culte de l¿Être suprême ne convenaient aux fils du XVIIIe siècle, et, dans cette tête pleine de Diderot, dans ce c¿ur amoureux de la France, s¿est formée l¿idée d¿une religion de la patrie et de l¿humanité, religion dont l¿esprit, s¿il avait prévalu dans la politique des gouvernants, comme il vivait secrètement, selon Michelet, dans l¿instinct populaire, eût fécondé la révolution, eût orienté l¿âme française dans un sens conforme à son génie et eût peut-être rayonné sur le monde. L¿investigation pénétrante d¿Edgar Quinet est arrivée à de tout autres résultats. Ce penseur ne s¿est point scandalisé de l¿impiété de nos pères, et cependant, il n¿a pas rêvé le triomphe de la libre pensée. Tout en accusant les révolutionnaires de timidité française, tout en se moquant des hésitations de ces Polyeucte prudents, qui insultaient le dogme et en avaient trop peur pour le détruite ou le changer vrai- ment, Edgar Quinet leur reproche de n¿avoir pas demandé au christianisme même la religion des temps nouveaux. Et quelle est la conclusion implicite de tant de railleries éloquentes sur la servitude intellectuelle d¿un Hébert ou d¿un Robespierre ? C¿est qüil eût fallu se borner à convertir la France de la révolution au protestantisme."

  • av Friedrich Engels
    291 - 895,-

  • av Edouard Chavannes
    291,-

    " Dans un livre intitulé : « Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux », publié en 1903 par l¿Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg, j¿ai eu l¿occasion de citer quelques extraits de la grande encyclopédie Tch¿e fou yuen koei rédigée vers l¿an 1013 par une commission de lettrés. Il m¿a paru utile de compléter ce travail en traduisant tous les textes qui, dans cette encyclopédie, peuvent intéresser l¿histoire des Tou-kiue occidentaux. Tel est l¿objet du présent article." Édouard Chavannes1, né à Lyon le 5 octobre 1865 et mort à Paris le 29 janvier 1918, est un archéologue et sinologue français. Érudit prolifique et influent, Chavannes fut l¿un des sinologues les plus accomplis de l¿ère moderne et, malgré son décès relativement précoce en 1918 à l'âge de 52 ans, est le digne successeur des grands noms de la sinologie française du xixe siècle, tels que Jean-Pierre Abel-Rémusat et Stanislas Julien. C'est en grande partie grâce à son travail que la sinologie est devenue une discipline respectée au sein des sciences humaines françaises.

  • av Edouard Chavannes
    291,-

    " Le décor dans l¿art populaire chinois est presque toujours symbolique ; il exprime des v¿ux. Pour constater la vérité de cette proposition, il suffit de jeter les yeux sur les objets qui sont à l¿usage de tous, tels que les porcelaines, les broderies, le papier à lettres, les amulettes ; partout nous verrons se reproduire des motifs d¿ornementation qui ont un sens ; ce sens peut être plus ou moins caché, mais il importe de le découvrir si l¿on veut comprendre la raison d¿être du décor lui-même. Pour rendre notre étude plus claire, nous commencerons par analyser l¿un après l¿autre les divers procédés par lesquels l¿idée s¿exprime ; nous chercherons ensuite à énumérer et à classer ces idées elles-mêmes." Édouard Chavannes, né à Lyon le 5 octobre 1865 et mort à Paris le 29 janvier 1918, est un archéologue et sinologue français.

  • av Célestin Bouglé
    291,-

  • av Léon Wieger S. J.
    358,-

    " Le présent ouvrage résume et complète mon Histoire politique de la Chine, (Textes Historiques), et mon Histoire des Croyances religieuses et des Opinion philosophiques en Chine, auxquelles je renverrai souvent, par les lettres TH et HCO respectivement. Il se compose de trois parties. Un précis. Un index biographique. Un index bibliographique. Le Précis expose succinctement la suite des événements arrivés en Chine au cours des âges, depuis le commencement de son histoire jusqüen 1911, mettant le lecteur à même de situer dans leur cadre les hommes et les choses."

  • av Célestin Bouglé
    291,-

    " On réunit dans ce petit livre les résumés de quelques- unes des conférences qui m'ont été demandées depuis la guerre, par divers groupements de propagande : pacifistes et féministes, laïques et coopérateurs.Le lecteur remarquera que, dans ces conférences elles- mêmes, je me suis efforcé d'incorporer et d'utiliser les résultats des recherches de sociologie proprement diteauxquelles j'ai pu d'autre part me livrer, par exemple en étudiant les idées égalitaires, la démocratie ou les castes."

  • av Célestin Bouglé
    291 - 385,-

  • av Gustave Le Bon
    291 - 493,-

  • av Henri Bergson
    331,-

    Le Rire : essai sur la signification du comique est un ouvrage du philosophe Henri Bergson paru le 1er mai 1900. Comme Bergson le dit dans sa préface de 1924, son essai se concentre plus exactement sur « le rire spécialement provoqué par le comique. » La thèse défendue dans l¿ouvrage est que ce qui provoque le rire est le placage de la mécanique sur du vivant. Le rire y est considéré comme une punition de la société envers les êtres qui se laissent aller à la raideur et oublient la souplesse exigée par la vie. Dans cet essai passé à la postérité, Bergson étudie toutes les facettes du rire et du comique. Texte intégral.

  • av René Bazin
    331,-

    René Bazin est fasciné par l¿Italie dans la pure tradition du « Grand Tour » cher aux amateurs d¿art, collectionneurs et écrivains du XIXème. Il a multiplié ses séjours et voyages en Italie, et tout spécialement à Rome, enrichissant autant la littérature que la diplomatie dans la période mouvementée du début du XXème siècle. Dans ¿Les Italiens d¿aujourd¿hui¿, Bazin dresse des portraits d¿italiens qüil a trouvés typiques ou intéressants, des descriptions poétiques et colorées des paysages, des anecdotes amusantes et beaucoup de choses sur la pauvreté dans le milieu rural, due selon lui à la mauvaise gestion du pays.Avec les «Italiens d'Aujourd'hui», René Bazin signe un récit de voyage. Il y parle des provinces du nord, de Rome et de la campagne autour de Rome, et en troisième partie, des provinces du sud de l'Italie. On y trouve des portraits d'italiens qu'il a trouvés typiques ou intéressants, des descriptions poétiques et colorées des paysages, des anecdotes amusantes et beaucoup de choses sur la pauvreté dans le milieu rural, due selon lui à la mauvaise gestion du pays. L'auteur détruit un certain nombre de stéréotypes prêtés aux Italiens, il les montre travailleurs, plus simples que les Français dans pas mal de cas.

  • av Max Nordau
    627 - 761,-

  • av Octave Mirbeau
    465,-

    Dédiée au constructeur de l'automobile de Mirbeau, l'Angevin Fernand Charron, cette oeuvre inclassable n'est ni un véritable roman, ni un reportage, ni même un récit de voyage digne de ce nom, dans la mesure où le romanciernarrateur n'a aucune prétention à la vérité documentaire, ne se soucie aucunement de vraisemblance, et mélange allègrement les registres du vécu, du rêve et de la fantaisie. Hymne à la paix en Europe Dans sa voiture immatriculée 628E8, il parcourt le nord de la France, ce qui nous vaut une page superbement démystificatrice sur le règne de Louis XIV, la Belgique, dont les moeurs sont drôlement caricaturées et dont le roi Léopold II, affairiste sans scrupules, est vilipendé à cause du scandale du « caoutchouc rouge » au Congo, les PaysBas, où il retrouve le souvenir de Rembrandt, de Monet et de Van Gogh, et enfin l'Allemagne de Guillaume II, propre et prospère, qui constituerait un partenaire économique idéal pour une France trop souvent sale et tardigrade, pour le plus grand intérêt des peuples et pour garantir la paix en Europe. Hymne à l'automobile En même temps qu'un hymne à la paix et à l'amitié francoallemande, La 628E8 est un hymne à l'automobile, qui est le personnage principal du récit: elle contribue à l'essor économique, elle rapproche les peuples et elle bouleverse aussi notre perception du monde. Mais Mirbeau n'est pas pour autant dupe des illusions scientistes et il se méfie des ingénieurs qui, au nom du Progrès mythifié, se comportent souvent d'une façon irresponsable et menacent l'avenir de la planète. La Mort de Balzac Au beau milieu de son récit de voyage, le romancier a inséré, sans trop se soucier des coutures, les trois chapitres sur La Mort de Balzac, qui ont fait scandale et qu'il a dû retirer au dernier moment, alors que le volume était déjà imprimé, à la demande de la fille de Ewelina Ha?ska, la veuve du grand romancier. Mirbeau y raconte en effet que celleci batifolait avec son amant, le peintre Jean Gigoux, pendant que Balzac agonisait dans une chambre voisine. Peu importe au romancier que l'anecdote soit controuvée, du moment qu'elle lui sert à exprimer sa conception de la guerre des sexes et à se venger, du même coup, de sa femme, l'exactrice Alice Regnault.

  • av Louis-Auguste Blanqui
    291,-

    '"Outrecuidance des théoriciens qui traitent du haut en bas les révolutionnaires, sous prétexte qüils ne possèdent pas une formule de reconstruction pour remplacer ce qui tombe. Pourquoi les révolutionnaires n¿adopteraient-ils pas une formule, tout aussi bien que ces organiciens si superbes ? Ils n¿ont qüà choisir entre les panacées qüon leur offre, entre les édifices élevés par tant d¿architectes. Seraient-ils donc ignorants, au point de ne pas connaître les palais imaginés par tous ces amateurs de bâtisse ? C¿est en vérité ce que semblent croire les fondateurs de mondes nouveaux. Dès que vous n¿adoptez pas une école, c¿est que toutes vous sont étrangères. Votre ignorance seule peut vous retenir indifférent entre tant de prisons-modèles où les poursuivants organiques prétendent claquemurer l¿avenir. Fouriérisme, Saint-Simonisme, communisme, positivisme, c¿est à qui s¿est empressé d¿édifier de bagnes tout neufs, où l¿humanité jouira du bonheur de la chaîne perfectionnée. Tous vous demandent une formule, une administration, un système, une réglementation, les anarchistes, les anti-gouvernementaux, aussi bien que le reste. Les uns réclament un ordre nouveau centraliste, les autres le veulent décentraliser, mais tous s¿accordent à réclamer la réglementation. Singulière monomanie ! Les révolutionnaires n¿ont point prétention de construire de toutes pièces un monde neuf d¿après leurs seules lumières. Ils voient fort bien par où pèche l¿ordre ancien. Ils ont instruit le procès du coupable qui barre la route à l¿humanité. Ils l¿ont jugé, condamné, ils l¿exécutent. Au premier banc des accusés s¿étale le christianisme, ou plutôt le monothéisme. C¿est l¿empoisonneur par excellence, l¿ingrédient mortifère qüil faut expulser du corps social. Dit et vu, sentence sans appel. Le théisme sous ses trois formes, judaïsme, christianisme, islamisme, doit être mis à néant. Là est la boussole, le point fixe du compas. Vient ensuite le capital, question infiniment plus complexe et plus difficile. En principe, d¿après les lois de la morale, c¿est aussi une question jugée. En pratique, c¿est un abîme inconnu, où l¿on ne peut marcher que la sonde à la main. Est-il possible de bâtir d¿ores et déjà un édifice d¿où le capital soit proscrit ? Avons-nous le plan, les matériaux, tous les éléments de cette maison précieuse ? Les sectaires disent oui, les révolutionnaires disent non, et il n¿y a de vrais socialistes que les révolutionnaires, car ils sauvegardent bien mieux l¿avenir qui appartient au socialisme. Dans cette voie, ils se rapprochent des économistes qui demandent au gouvernement le simple maintien de l¿ordre, rien de plus, nulle intervention constituante. Seulement, les économistes invoquent cette action gouvernementale en faveur de l¿organisme existant, et les socialistes l¿invoquent contre, parce que l¿organisme actuel est reconnu mauvais, qüil est condamné par la justice, par le sentiment, par toutes les protestations de la conscience humaine."''

  • av Max Nordau
    291,-

    " Dans une réunion mondaine berlinoise un peu nombreuse, j¿étais assis en un coin, et contemplais le tableau que j¿avais devant les yeux. Le maître de la maison contraignait son visage dur et récalcitrant au sourire figé ou plutôt au ricanement d¿une danseuse, trahissant trop clairement qüil a été emprunté pour la circonstance au costumier. La maîtresse de la maison donnait à ses lèvres passées au rouge une courbe aimablement doucereuse et décochait de temps à autre sur quelques invitées plus jeunes et plus jolies qüelle, des regards chargés d¿un triple extrait de venimeuse envie. Les jeunes filles jouaient, les unes adroitement, les autres si malhabilement qüon se sentait tenté de les siffler et de leur lancer des pommes cuites, le rôle vaudevillesque de l¿ingénue. ahurie et intimidée. C¿étaient des petites bouches oubliées entr¿ouvertes dans un trouble charmant, des yeux levés au ciel dans une extase sans cause, c¿étaient des « ah ! " et des « oh ! " complètement idiots, des explosions de petits rires imbéciles, tels que peuvent en avoir des huîtres chatouillées par un doigt espiègle, des petites réponses spirituelles de nature à vous faire lever les bras et à pousser des hurlements de douleur ; et au milieu de toutes ces minauderies et manières précieuses, le sang-froid merveilleux d¿un guerrier blanchi sous les armes, de temps en temps un regard dérobé acéré et impitoyable sur une rivale, un jugement cruel ou haineux sur sa personne et sa toile¿e, une estimation boutiquière minutieuse du prix ce celle-ci, l¿observation scientifiquement exacte ce la durée de sa conversation avec les différents messieurs, et la constatation du nombre de ses danseurs et adorateurs ; et au cours de ce froid calcul de tête, à tout instant un agenouillement mental enthousiaste devant sa propre personne, et la répétition de la fervente litanie d¿adoration personnelle : « C¿est toi qui es la plus belle, la plus intelligente, la plus gracieuse de toutes."

  • av Jacques Novicow
    493,-

  • av Edgar Savenay
    291,-

    " Nous sommes très fiers de l¿état actuel de nos sciences. Qui sait si dans cent ans nos neveux seront aussi contents de nous que nous paraissons l¿être de nous-mêmes? Qui sait ce qui restera des conceptions auxquelles nous attachons le plus d¿importance, et qui nous guident dans nos travaux scientifiques? Il est bon en tout cas de jeter de temps en temps un regard en arrière sur cette grande route du savoir où l¿humanité s¿avance d¿une allure irrégulière, ralentissant le pas à certains moments et dévorant quelquefois le terrain. C¿est en considérant ainsi le passé que nous pouvons juger du chemin parcouru, et constater si nous sommes vraiment en train, comme on le dit, de faire une forte étape. Voyons donc quel était l¿état général des sciences il y a cent ans et au milieu du XVIIIe siècle..."

  • av Emile Montegut
    291,-

    " Si l¿on se reporte par la pensée à ce qüétaient les colonies anglaises et à ce que sont les États-Unis aujourd¿hui, on se demande quels puissants engins de civilisation ont pu favoriser, précipiter cet essor si rapide d¿un peuple dont l¿histoire, pour être courte, n¿en est pas moins bien remplie, et à qui n¿ont été épargnées ni les épreuves de l¿adversité, ni celles, plus difficiles peut-être à supporter, d¿une éclatante prospérité. L¿exposition de Philadelphie a répondu à ces questions. En assignant à la presse à imprimer la place d¿honneur dans la galerie des machines, les commissaires américains ont voulu rendre hommage à cette force dont Napoléon Ier disait qüelle était plus à redouter que des centaines de mille baïonnettes. Elle l¿a prouvé aux États-Unis ; elle y est parvenue à un tel degré de puissance et d¿influence, elle a, sous un régime de liberté complète, donné des résultats parfois si inattendus qüil nous a paru utile de résumer ici l¿ensemble de nos études et de nos observations sur le journalisme américain..."

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