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Bøker i Biographies et memoires-serien

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  • av Leon Daudet
    291,-

    " Je dédie ce livre à Madame Alphonse Daudet, ma mère bien-aimée, qui aida et encouragea son mari dans les bonnes comme les mauvaises heures, créa autour de lui cette atmosphère de tendre recueillement où il put vivre, travailler, mourir, à l'abri d'une âme pure, rêveuse et tranquille.1er mai 1898."

  • av William Gershom Collingwood
    291,-

    " If origin, if early training and habits of life, if tastes, and character, and associations, fix a man's nationality, then John Ruskin must be reckoned a Scotsman. He was born in London, but his family was from Scotland. He was brought up in England, but the friends and teachers, the standards and influences of his early life, were chiefly Scottish. The writers who directed him into the main lines of his thought and work were Scotsmen from Sir Walter and Lord Lindsay and Principal Forbes to the master of his later studies of men and the means of life, Thomas Carlyle. The religious instinct so conspicuous in him was a heritage from Scotland; thence the combination of shrewd common-sense and romantic sentiment; the oscillation between levity and dignity, from caustic jest to tender earnest; the restlessness, the fervour, the impetuosity all these are the tokens of a Scotsman of parts, and were highly developed in John Ruskin.P. 13In the days of auld lang syne the Rhynns of Galloway that hammer- headed promontory of Scotland which looks towards Belfast Lough was the home of two great families, the Agnews and the Adairs. The Agnews, of Norman race, occupied the northern half, centring about their island-fortress of Lochnaw, where they became celebrated for a long line of hereditary sheriffs and baronets who have played no inconsiderable part in public affairs. The southern half, from Portpatrick to the Mull of Galloway, was held by the Adairs (or, as formerly spelt, Edzears) who took their name from Edgar, son of Dovenald, one of the two Galloway leaders at the Battle of the Standard. Three hundred years later Robert Edzear who does not know his descendant and namesake, Robin Adair? settled at Gainoch, near the head of Luce Bay; and for another space of 300 years his children kept the same estate, in spite of private feud, and civil war, and religious persecution, of which they had more than their share..."

  • av Andre Suares
    291,-

    " La Norvège, navire de fer et de granit, gréé de pluie, de forêts et de brumes, est mouillée dans le Nord entre la frégate de l¿Angleterre, les quais de l¿Océan glacial, et la berge infinie de l¿Orient qui semble sans limites. La proue est tournée vers le Sud ; peu s¿en faut que le taille-mer n¿entre comme un éperon au défaut de la plaine germanique et des marais bataves. À l¿avant, la Norvège est sculptée, en poulaine, de golfes et de rochers : tout l¿arrière est assis, large et massif, dans la neige et les longues ténèbres. "

  • av George Sand
    439,-

    George Sand, nom de plume d'Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, par mariage baronne Dudevant, est une romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876. Elle compte parmi les écrivains les plus prolifiques, avec plus de 70 romans à son actif et 50 volumes d'¿uvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques.À l'image de son arrière-grand-mère, Louise Dupin, qu'elle admire, George Sand prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d'une société conservatrice.Extrait : " Permettez moi, mon père, d¿écrire votre nom sur la première page de mon premier grand travail. Il vous revient de droit. C¿est vous qui m¿avez appris à aimer George Sand. Ceux qui vous connaissent sauront en ouvrant ce livre, qüil n¿a pu être dicté que par l¿amour de la vérité. Que ceux qui ne vous connaissent pas se disent que je trace ici avec toute ma piété filiale le nom de mon meilleur ami."

  • av Romain Rolland
    291,-

    Cette biographie de Haendel est parue pour la première fois en 1910. Près d'un siècle plus tard alors que la musique baroque est reconnue comme ayant eu une influence sur la vie musicale des décennies suivantes, cet ouvrage Romain Rolland garde toute sa pertinence. "Il y a cent ans, explique Dominique Fernandez dans sa préface, on avait de Haendel l'image d'un type guindé, pompeux, ennuyeux à force d'emphase ; " une, perruque ", et même un peu mitée. [...] C'était une sorte de musicien officiel, dont la grandiloquence était l'élément naturel. Telle était l'idée qu'on se faisait de Haendel lorsque Romain Rolland publia sa monographie. IL avait alors quarante-quatre ans, déjà une longue couvre derrière lui, à la fois littéraire et musicologique, sans compter une embardée du côté de la peinture. Seul Proust, son contemporain, montra pour la musique une passion aussi soutenue. Mais, contrairement à l'auteur de La Recherche, les préférences de Romain Rolland vont à l'opéra et à l'oratorio, et l'on comprend qu'un Haendel, par les proportions épiques de ses couvres et la foi qui les soulève, soit devenu un de ses auteurs de prédilection." Loin de faire l'hagiographie du musicien, il en résulte un livre écrit avec rigueur et pertinence, qui replace Haendel comme l'ancêtre et précurseur de Beethoven ou Wagner. Extrait : " Ce n¿est pas après quelques années d¿études, et en quelque deux cents pages que l¿on peut donner un aperçu de l¿¿uvre colossal de Hændel. Pour bien parler de cette vie, il faudrait une vie ; et celle même du laborieux et enthousiaste Chrysander, qui lui fut consacrée, a été à peine suffisante. Nous avons fait ce que nous avons pu ; que l¿on excuse nos fautes ! Ce petit livre ne prétend à rien de plus qüà être une esquisse très sommaire de la vie et de l¿esthétique de Hændel. Dans un prochain volume, j¿étudierai plus en détail le caractère de Hændel, son ¿uvre, et son temps."

  • av Andre Suares
    291,-

    " Si la musique française est à présent, comme au vivace moyen âge et aux temps tumultueux de la première Renaissance, l¿exemple et la parure de l¿Europe, on ne le doit réellement qüau seulDebussy. Il a tout renouvelé : le poème chanté, la musique de clavier et le drame musical. Dans Pelléas, il laisse un modèle éternel à tous les musiciens qui voudront écrire pour le théâtre : il a tenu la gageure, toujours perdue jusqüà lui, de l¿équilibre parfait entre la musique et la poésie, dans une ¿uvre pourtant toute musicale. Il est bien plus que le chant : Debussy est l¿harmonie spontanée. Le chant n¿est que la musique moins l¿art. Pour moi, l¿art seul me suffit, l¿art seul me touche. Toute la nature chante : seul, l¿artiste harmonise. Assurément, Debussy est l¿arbre roi de toute une forêt ; il n¿est pas unique en son essence ; il a des voisins et des proches, comme il a des racines : un peuple et des siècles l¿ont fait : il représente toute une culture. J¿y consens, tant qüon voudra ; mais enfin il dépasse de loin toute école et la fatalité banale du talent. Il a cette vertu que rien n¿annonce et que le moment implique sans la déterminer : vertu qui change tout à ce qui est, après qüelle s¿est produite, sans qüon pût prévoir d¿abord qüelle dût se produire."

  • av Romain Rolland
    291,-

    " Drame historique et philosophique écrit en 1899 : la pièce « Danton » a été donnée, pour la première fois, au Nouveau Théâtre, le 29 décembre 1900 et publiée chez Hachette en 1909.Romain Rolland (1866-1944) Écrivain français, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1915 D'une culture sculptée par la passion de l'art et de la musique et le culte des héros, il rechercha durant toute sa vie un moyen de communion entre les hommes. Son exigence de justice le poussa à rechercher la paix pendant et après la Première Guerre mondiale. Il était animé d'un idéal humaniste ."

  • av Rudyard Kipling
    291,-

    " DANS le nord de l¿Inde il y avait un monastère appelé la Chubara de Dhunni Bhagat. Personne ne se rappelait rien concernant ce Dhunni Bhagat. Il avait passé sa vie à gagner un peu d¿argent et l¿avait entièrement dépensé, comme tout bon Hindou devrait faire, à une ¿uvre pie : la Chubara. Ce monastère était plein de cellules de brique, où s¿étalaient en couleurs claires des images de dieux, de rois et d¿éléphants, et où des prêtres épuisés par les macérations restaient à méditer sur les fins dernières des choses ; les allées étaient pavées de briques, et les pieds nus des milliers de pèlerins y avaient creusé des sillons. Des touffes de manguiers avaient surgi d¿entre les briques, de grands pipals ombrageaient le treuil du puits qui grinçait tout le long du jour, et des hordes de perroquets jacassaient dans les branchages. Écureuils et corbeaux étaient familiers en ce lieu, car ils savaient que jamais un prêtre ne les toucherait."

  • av Elizabeth Gaskell
    452,-

    " Mes parents m¿avaient envoyée à Édimbourg afin d¿y recevoir les soins d¿un certain M. Dawson qui avait la réputation de guérir le genre de maladie dont j¿étais alors atteinte. Accompagnée de miss Duncan, mon institutrice, je devais profiter des excellents maîtres que renferme l¿ancienne capitale de l¿Écosse, et suivre leurs préceptes en même temps que les prescriptions du docteur. Il me fut bien douloureux de quitter ma famille, d¿abandonner la vie joyeuse que mes s¿urs et mes frères menaient à la campagne, et de remplacer notre grande maison, pleine de lumière et de soleil, par le petit appartement sombre et enfumé où je me trouvai seule avec ma gouvernante, qui était silencieuse et grave par nature. Il me fut bien pénible d¿échanger nos courses à travers les prés et les bois, nos jeux bruyants dans le jardin, pour des promenades dans la ville, où il fallait se tenir droite, avoir son châle mis d¿une façon régulière, et son chapeau soigneusement attaché."

  • av Jules Simon
    291,-

    " Le monde a-t-il commencé, ou est-il éternel ? A-t-il une cause, ou subsiste-t-il par sa propre force ? Au-delà de ces phénomènes et de leurs lois, la pensée peut-elle saisir un être tout-puissant et infini qui répand partout l¿existence et la vie et sème les mondes à travers l¿espace ? Il n¿est point d¿engourdissement si profond des sens et de la matière que de telles questions ne puissent secouer. Sorti de l¿éternel et nécessaire enchaînement des causes, ou appelé par la Providence, l¿homme, intelligent et libre, se sent dépositaire de sa destinée. Avant d¿arriver à ce terme où les générations s¿engloutissent, il faut bien, chacun à notre tour, nous mettre en face de ce redoutable peut-être, et toucher à ces questions suprêmes qui contiennent dans leurs profondeurs, avec le secret de notre destinée à venir, la sécurité et la dignité de notre condition présente."

  • av Francois Arago
    291,-

    " Je n¿ai pas la sotte vanité de m¿imaginer que quelqüun, dans un avenir même peu éloigné, aura la curiosité de rechercher comment ma première éducation s¿est faite, comment mon intelligence s¿est développée ; mais des biographes improvisés et sans mission, ayant donné à ce sujet des détails complètement inexacts, et qui impliqueraient la négligence de mes parents, je me crois obligé de les rectifier."

  • av Francois Arago
    291,-

    " Messieurs, un académicien, jadis, ne différait d¿un autre académicien, que par le nombre, la nature et l¿éclat de ses découvertes. Leur vie, jetée en quelque sorte dans le même moule, se composait d¿événements peu dignes de remarque. Une enfance plus ou moins studieuse ; des progrès tantôt lents, tantôt rapides ; une vocation contrariée par des parents capricieux ou aveugles ; l¿insuffisance de fortune, les privations qüelle amène à sa suite, trente ans d¿un professorat pénible et d¿études difficiles, tels étaient les éléments tout ordinaires dont le talent admirable des anciens secrétaires de l¿Académie a su tirer ces tableaux si piquants, si spirituels, si variés, qui forment un des principaux ornements de vos savantes collections."

  • av Francois Arago
    291,-

    " La biographie dont je vais donner lecture est d¿une longueur inusitée, malgré les nombreuses coupures que j¿y ai faites ce matin même. Je pourrais, pour m¿excuser, dire que Gay-Lussac n¿était pas un académicien ordinaire, qüil occupera une place très-éminente dans l¿histoire scientifique de la première moitié du XIXe siècle, que les titres seuls des importants Mémoires qüil a publiés rempliraient un grand nombre de pages, etc., etc. ; mais j¿aime mieux l¿avouer sincèrement, je me suis aperçu trop tard que j¿avais dépassé les limites généralement convenues, et lorsqüil ne me restait plus le temps nécessaire pour donner une autre forme à mon travail."

  • av Francois Arago
    291,-

    " Messieurs, le savant, illustre à tant de titres, dont je vais raconter la vie, fut enlevé à la France il y a déjà un demi- siècle. Je me hâte d¿en faire la remarque, pour bien établir que j¿ai choisi ce sujet sans m¿arrêter à des réclamations dépourvues, suivant moi, de justesse et d¿à-propos. La gloire des membres de la première Académie des sciences est un héritage de l¿Académie actuelle. Nous devons la chérir comme les gloires plus modernes ; il faut l¿entourer des mêmes hommages, lui vouer le même culte : le mot prescription serait ici synonyme d¿ingratitude."

  • av Francois Arago
    291,-

    " Messieurs, je dois aujourd¿hui, conformément à un article des règlements académiques dont la date remonte à 1666, et qui, dans un si long intervalle de temps, a toujours été fidèlement exécuté, dérouler devant vous les travaux d¿un de nos plus illustres confrères, et jeter un coup d¿¿il sur sa vie.Ces Notices biographiques n¿ont pas toujours conservé le même caractère.Devant les auditeurs du XVIIe siècle, Fontenelle lui-même, l¿ingénieux Fontenelle, osait si peu se livrer à des développements techniques, que, dans ses ¿uvres, l¿Éloge de Newton occupe seulement une trentaine de pages in-8o."

  • av Condorcet
    291,-

    " La vie de Voltaire doit être l¿histoire des progrès que les arts ont dus à son génie, du pouvoir qüil a exercé sur les opinions de son siècle, enfin de cette longue guerre contre les préjugés, déclarée dès sa jeunesse, et soutenue jusqüà ses derniers moments.Mais lorsque l¿influence d¿un philosophe s¿étend jusque sur le peuple, qüelle est prompte, qüelle se fait sentir à chaque instant, il la doit à son caractère, à sa manière de voir, à sa conduite, autant qüà ses ouvrages. D¿ailleurs ces détails sont encore utiles pour l¿étude de l¿esprit humain. Peut-on espérer de le connaître, si on ne l¿a pas observé dans ceux en qui la nature a déployé toutes ses richesses et toute sa puissance ; si même on n¿a pas recherché en eux ce qui leur est commun avec les autres hommes, aussi bien que ce qui les en distingue ?"

  • av Andre Gide
    426,-

    Si le grain ne meurt est un récit autobiographique de l'écrivain français André Gide. Il décrit la vie de l'auteur depuis sa première enfance à Paris jusqu'à ses fiançailles avec sa cousine Madeleine Rondeaux (appelée ici Emmanuèle) en 1895. Le texte a fait l'objet de publications partielles hors commerce dès 1920-1921 ; en 1924 l'¿uvre est publiée en intégralité en trois volumes, qui ne seront mis en vente qu'en 1926 ; en 1936 paraît l'édition définitive au tome X des ¿uvres complètes1.Le livre se compose de deux parties. Dans la première, l'auteur raconte ses souvenirs d'enfance : ses précepteurs, sa fréquentation discontinue de l'École alsacienne, sa famille, son amitié avec Pierre Louÿs, la naissance de sa vénération pour sa cousine, ses premières tentatives d'écriture.Dans la seconde partie, beaucoup plus courte, Gide retrace sa découverte du désir et de sa pédérastie lors d'un voyage en Algérie avec un jeune garçon, Ali.Gide fait le récit de l'échec total de sa vie conjugale avec Madeleine dans un autre récit autobiographique, écrit en 1938 peu après la mort de sa femme, publié en 1951 et intitulé Et nunc manet in te.Dans la première partie de ce récit autobiographique. Gide conte son enfance et son adolescence. Fortement marquée par une éducation puritaine, sa prime jeunesse se déroule dans un climat d'austérité religieuse et morale. Gide évoque le souvenir des séjours dans sa famille paternelle, languedocienne, et dans sa famille maternelle, normande. Il retrace le cours chaotique de sa scolarité, perturbée par la mort de son père et une fragilité nerveuse maladive. L'auteur décrit son goût très vif et précoce pour la lecture et la musique (à travers l'étude du piano). Il brosse le portrait des parents, des maîtres ou des amis qui ont compté dans la formation de son caractère et de son esprit. Dans la seconde partie, sont évoqués l'éveil au plaisir et la conquête de la liberté. Le jeune homme s'affranchit peu à peu de l'emprise religieuse et de l'autorité maternelle. Un long périple en Afrique où Gide, atteint par la tuberculose, frôle la mort, constitue l'étape décisive de cette évolution. Il découvre en lui l'empire du désir et se livre à ses premières expériences sexuelles. Comprenant que c'est dans l'homosexualité que sa sensualité trouve son vrai épanouissement, il brave progressivement les interdits de sa conscience puritaine et, sans parvenir tout à fait à faire taire la honte et le remords, il s'adonne au plaisir avec ardeur et bonheur. De retour en France, il a la douleur de perdre sa mère. Peu après, il se fiance avec sa cousine...

  • av Lucie Achard
    385,-

    " Il faut en convenir, notre génération est insatiable. Il ne lui suffit pas du présent si rempli, de l¿avenir gros de promesses ; il lui faut encore le passé.Pas un de nous, sachant tenir une plume, qui ne s¿en aille fouiller dans ses propres souvenirs et dans ceux de ses pères. Tous nous nous demandons si nous n¿avons pas une aïeule, un grand-oncle ayant quelque chose à nous dire. Et puis, avec un désintéressement voisin de la vanité, nous nous empressons de faire connaître autour de nous le trésor que nous croyons avoir découvert. C¿est ce que nous allons faire ici."

  • av Francois Arago
    291,-

    " Dans les dernières années de sa vie, Georges Cuvier daignait dérober de courts moments à d¿immortelles recherches, pour rédiger quelques notes destinées à ses futurs biographes. Une de ces notes est ainsi conçue : « J¿ai tant fait d¿éloges, qüil n¿y a rien de présomptueux à croire qüon fera le mien. » Cette remarque de l¿illustre naturaliste m¿a rappelé que le dernier secrétaire de l¿ancienne Académie des sciences, que l¿auteur de cinquante-quatre biographies d¿académiciens, également remarquables par la finesse et par la profondeur, n¿a pas encore reçu ici le juste tribut qui lui est dû in tant de titres. La dette remonte à près d¿un demi-siècle ; cela même était une raison puissante de s¿acquitter sans plus de retard."

  • av Romain Rolland
    493,-

    " Vous savez que nul n¿atant besoin de notre attention, en ces jours, que les enfants. Nous autres, gens adultes, nous qui quitterons bientôt ce monde, nous laisserons à nos enfants un bien pauvre héritage, nous leur léguerons une bien triste vie. Cette stupide guerre est l¿éclatante preuve de notre faiblesse morale, du dépérissement de la culture. Rappelons donc aux enfants que les hommes ne furent pas toujours aussi faibles et mauvais que nous le sommes, hélas ! Rappelons-leur que tous les peuples ont eu et possèdent encore maintenant de grands hommes, de nobles c¿urs ! Il est nécessaire de le faire justement en ces jours de férocité et de bestialité victorieuses. Je vous prie ardemment, cher Romain Rolland, d¿écrire cette Biographie de Beethoven , car je suis persuadé que nul ne le fera mieux que vous ! Et permettez-moi de vous demander encore de bien vouloir m¿indiquer à qui, parmi les écrivains français, je devrais demander de bien vouloir écrire l¿Histoire de Jeanne d¿Arc pour les enfants. Il est bien entendu que cette personne doit avoir du talent et ne pas être catholique".

  • av Francois Arago
    291,-

    " Siméon-Denis Poisson naquit à Pithiviers, département du Loiret, le 21 juin 1781, de Siméon Poisson et de mademoiselle Franchetère, sa femme. Le père, après avoir pris part comme simple soldat aux guerres du Hanovre, fit l¿acquisition d¿une petite place administrative ; il remplissait, dans la capitale du Gâtinais, des fonctions analogues à celles qui aujourd¿hui sont dévolues aux juges de paix. Les aînés de Siméon-Denis étaient morts en bas âge. En 1781, les éloquentes prescriptions de Jean-Jacques Rousseau sur l¿allaitement des enfants, si bien accueillies dans les villes, avaient à peine pénétré dans les campagnes. La mère de Poisson était d¿ailleurs d¿une santé très- délicate ; son jeune enfant fut donc confié à une nourrice habitant une maison isolée à quelque distance de Pithiviers. M. Poisson alla un jour visiter son fils ; la nourrice était aux champs ; impatient, il pénétra de force dans l¿habitation, et vit, avec un douloureux étonnement, ce fils, objet de toutes ses espérances, suspendu par une petite corde à un clou fixé dans le mur. C¿est ainsi que la campagnarde s¿assurait que son nourrisson ne périrait pas sous la dent des animaux carnassiers et immondes qui circulaient dans la maison. Poisson, de qui je tiens cette anecdote, ne l¿envisageait que par son côté plaisant : « Un effort gymnastique me portait incessamment, disait-il, de part et d¿autre de la verticale ; c¿est ainsi que, dès ma plus tendre enfance, je préludais aux travaux sur le pendule qui devaient tant m¿occuper dans mon âge mûr. » Prenons la chose du côté sérieux, et félicitons nous que, par la création dans le plus humble village d¿une crèche et d¿une salle d¿asile, la vie d¿un enfant destiné à honorer son pays ne doive plus dépendre de la solidité d¿un clou et de la ténacité de quelques brins de chanvre."

  • av Francois Arago
    291,-

    " Le maréchal de Saxe racontait les hauts faits de Chevert, dans la grande galerie de Versailles, au milieu d¿un groupe d¿officiers et de courtisans. Tout à coup un de ses auditeurs l¿interrompit en ces termes : « Monsieur le maréchal, la chaleur de vos éloges nous autorise à penser que l¿histoire de Chevert ne vous est pas complétement connue ; vous ignorez, sans doute, que cet officier est le fils du bedeau de la plus modeste église de Verdun ? ¿ Vraiment ? s¿écria le héros de Fontenoy, Chevert avait toute mon estime ; à partir de ce moment je lui devrai de la vénération. »C¿est aussi jusqüà la vénération que je désirerais porter les sentiments de cette assemblée pour le confrère dont je vais tracer la biographie. Je dirai donc, sans autre préambule, que Jacques Monge, le père de l¿illustre académicien, était un marchand ambulant, et que, dans ses courses autour de la ville de Beaune, il ne dédaignait pas d¿aiguiser les couteaux, les ciseaux des ménagères bourguignonnes."

  • av Henri Cordier
    291,-

    Édouard Chavannes1, né à Lyon le 5 octobre 1865 et mort à Paris le 29 janvier 1918, est un archéologue et sinologue français. Grand expert de l'histoire de la Chine et des religions chinoises, il est connu pour sa traduction de la plus grande partie du Shiji (¿¿ / ¿¿, Sh¿jì) de Sima Qian, qui est la première traduction de cet ouvrage dans une langue européenne.Érudit prolifique et influent, Chavannes fut l¿un des sinologues les plus accomplis de l¿ère moderne et, malgré son décès relativement précoce en 1918 à l'âge de 52 ans, est le digne successeur des grands noms de la sinologie française du xixe siècle, tels que Jean-Pierre Abel-Rémusat et Stanislas Julien. C'est en grande partie grâce à son travail que la sinologie est devenue une discipline respectée au sein des sciences humaines françaises. "Édouard Chavannes est mort le mardi 29 janvier 1918, enlevé dans la force de l¿âge, en pleine activité scientifique ; sa perte est la plus cruelle que pouvaient subir les études chinoises dans lesquelles il occupait le premier rang aussi bien à l¿étranger qüen France.Emmanuel-Édouard Chavannes est né le 5 octobre 1865 à Lyon , d¿une excellente famille originaire de Charmoisy, hameau de la paroisse d¿Orsier, situé à deux lieues au sud de Thonon , dans le Chablais. La religion réformée fut introduite dans cette région, en 1536, par les Bernois ; à la fin du siècle, Charles-Emmanuel de Savoie expulsa les protestants et il est probable que parmi eux se trouvait Bernard Chavannes, qui aborda à Territet, dans la paroisse de Montreux , en 1602 et fut admis à la naturalisation le 3 décembre 1618 par Niclaus Manuel, bailli de Vevey et capitaine de Chillon ; Bernard, ancêtre de la famille, périt misérablement écrasé par une avalanche ; il avait épousé Suzanne Prost de Genève, qui lui donna un fils André, dont descendent les membres actuels de la famille."

  • av Alphonse Daudet
    243,-

    Alphonse Daudet évoque, sur un ton parfois passionné, la genèse de deux de ses oeuvres (Numa Roumestan, Les Rois en exil), ses rencontres avec les écrivains (Edmond de Goncourt), les hommes politiques (Gambetta) et les acteurs et actrices (Déjazet) marquants de son époque, le siège de Paris pendant la guerre de 1870 et la Commune.Alphonse Daudet, né le 13 mai 1840 à Nîmes et mort le 16 décembre 1897 à Paris, est un écrivain et auteur dramatique français.

  • av Fernand Clerget
    243,-

    Paris, Bibliothèque de l'Association, 1897. Édition originale. ¿ La personnalité de Paul Verlaine n¿a guère franchi, jusqüà ce jour, les limites du monde littéraire. Des amis trop passionnés, des adversaires trop intransigeants, se sont heurtés dans le champ-clos où de tout temps se renouvellent les grandes discussions d¿art. La foule ignore ce nom, qüelle va lire sans doute bientôt sur un Monument public; et les écrivains les plus versés dans la littérature verlainienne, sont-ils bien sûrs eux-mêmes de tout connaître de Verlaine? n¿est-il pas quelque détail ignoré, quelque aperçu spécial qui, sans peser sur leur opinion, la fortifierait d¿un argument nouveau, l¿aiderait à convaincre un public plus nombreux ? ce qui n¿est pas sans intérêt. Par ce livre, la foule connaîtra celui dont on veut qüelle salue prochainement l¿image en bronze ou en marbre, dressée sur un terrain public ; les critiques et les intellectuels achèveront de s¿informer de l¿homme à l¿ordre du jour...¿ G. B.

  • av Antonin Artaud
    243,-

    Van Gogh le suicidé de la société est un essai d'Antonin Artaud. À l¿occasion de l¿exposition consacrée à Vincent van Gogh par le Musée de l'Orangerie en janviermars 1947, Antonin Artaud rédige cet essai dans lequel il remet en cause la folie de Vincent Van Gogh et rend hommage à son ¿uvre picturale. Cet écrit se présente sous une forme originale et nouvelle. Essai poétique et autobiographique, Antonin Artaud disloque les formes conventionnelles d¿écriture afin de faire vaciller les certitudes de ses contemporains. Paru en 1947 chez K Éditeur, il reçoit le prix Sainte-Beuve en janvier 1948.

  • av H. Doering
    230,-

    Johann Wolfgang Goethe, später in den Adelstand erhoben, war zu Frankfurt am Main den 28. August 1749 geboren. Sein Großvater, Friedrich Georg, war Gastgeber zum Weidenhof. Eine glänzendere Stellung behauptete sein Großvater mütterlicher Seite Johann Wolfgang Textor als Kaiserlicher Schultheiß. Er war ein ernster, in sich gekehrter, ziemlich wortkarger Mann, dabei sehr gewissenhaft und pünktlich in der Erfüllung seiner Berufsgeschäfte. In seinem ruhigen, leidenschaftslosen Charakter zeigte sich kaum eine Spur von Heftigkeit. Sehr behaglich fühlte er sich in seiner einförmigen Lebensweise, die ihn früh Morgens auf's Rathhaus, hierauf an seinen Mittagstisch und von diesem zu einem Schläfchen in seinen alterthümlichen Sessel führte. An seine Wohnung in der Friedberger Straße stieß ein theils mit Weinstöcken, theils mit Küchengewächsen und Blumen bepflanzter Garten, der in Mußestunden sein Lieblingsaufenthalt war. Die Blumenzucht und das Inoculiren der verschiedenen Rosenarten gewährte ihm eine angenehme Beschäftigung. Er trug dann gewöhnlich einen langen weiten Schlafrock und auf dem Kopfe eine faltige schwarze Sammetmütze. Die allgemeine Achtung, in der er stand, ward noch gesteigert durch ein ihm eigenthümliches Ahnungsvermögen, besonders in Dingen, die ihn selbst betrafen. In seinen Büchern und Schreibkalendern pflegte er seine Ahnungen und Träume kurz aufzuzeichnen.

  • av Stefan Zweig
    465,-

    Qui était Marie-Antoinette, faite, l'année de ses quinze ans et par raison d¿État, reine de France ? Une débauchée futile piégée dans l'affaire du collier ? La pire ennemie de la Révolution ? Une sainte pour la Restauration ? Une très belle biographie pour tous ceux qui s'intéressent à la «dernière Reine de France». Zweig s'est penché sur Marie-Antoinette en psychologue. Il ne la divinise pas. Il analyse la chimie d'une âme bouleversée par les événements, qui, sous le poids du malheur et de l'Histoire, se révèle à elle-même et se rachète, passant de l'ombre de la jouissance à la lumière de la souffrance... Un voyage dans l'histoire de France.

  • av Charles Gounod
    331,-

    Autobiographie de Charles Gounod, couvrant particulièrement son enfance et le début de sa carrière (jusqu'à «Faust»). Ce récit autobiographique dans lequel Charles Gounod (1818-1893) retrace sa jeunesse jusqu'à la création de Faust (1859), a été laissé inachevé à la mort du musicien.

  • av Andre Gide
    291,-

    Fasciné par la machine judiciaire comme par les aperçus des replis de l'âme humaine que lui apporte son expérience de juré, l'écrivain André Gide assiste pendant plusieurs semaines à divers procès : affaires de m¿urs, infanticide, vols¿ Dans ce texte dense et grave, Gide s'interroge sur la justice et son fonctionnement, mais surtout insiste sur la fragile barrière qui sépare les criminels des honnêtes gens.

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