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Elle semblait née pour jouer ce rôle de jolie cruelle avec ses yeux rapprochés comme ceux des félins, sa lèvre dédaigneuse et ses dents pointues férocement blanches. Cette oeuvre sulfureuse raconte l'histoire d'une petite fille mal-aimée pour ne pas être née garçon et qui, à l'âge adulte, insensible à l'amour et refusant la maternité, détestera les hommes et développera un goût prononcé pour la manipulation, la violence et le crime. Publiée en 1888, elle valut à Rachilde d'être qualifiée par la critique de son époque de femme digne de pourrir au charnier des filles repenties et à la Salpêtrière .Cette nouvelle édition bénéficie d'une mise en page en larges caractères qui permet d'améliorer le confort de lecture.
Monsieur Vénus décrit l'âme d'une jeune fille très singulière. Nous l'aimons, parce qu'il analyse un des cas les plus curieux d'amour de soi qu'ait produit ce siècle malade d'orgueil.Mais voici le sommaire de ce petit chef-d'¿uvre: Mademoiselle Raoule de Vénérande est une fine jeune fille, très nerveuse, avec des lèvres minces, d'un dessin assez désagréable. Dans l'atelier de sa fleuriste, elle remarque un jeune ouvrier. Couronné des roses qu'il tortille lestement en guirlande, ce garçon d'un roux très foncé, l'enchante par son menton à fossette, sa chair unie et enfantine, et le petit pli qu'il a au cou, le pli du nouveau-né qui engraisse; et puis il regarde, comme implorent les chiens souffrants, avec une vague humidité dans les prunelles. Tout le portrait est de ce ton excellent, vraiment canaille et nature. Raoule installe dans un intérieur fort romanesque ce joli garçon si gras; elle le surprend qui, fou d'une folie de fiancée en présence de son trousseau de femme, lèche jusqu'aux roulettes des meubles à travers leurs franges multicolores. Avec un cynisme de très spirituelle allure, elle le déconcerte quand il imagine d'être aimable; elle le pousse dans un cabinet de toilette, elle le fait rougir par son audace à l'examiner et le complimenter, lui le rustre qu'elle a recueilli sous prétexte de charité. Et le pauvre mâle humilié, s'agenouille sur la traîne de la robe de Raoule, et sanglote. Car, Rachilde le dit excellemment, il était fils d'un ivrogne et d'une catin, son honneur ne savait que pleurer. Ce M. Vénus, absolument désexué de caractère par une suite de procédés ingénieux, devient la maîtresse de Raoule. Je veux dire qu'elle l'aime, l'entretient et le caresse, qu'elle s'irrite et s'attendrit auprès de lui, sans jamais céder au désir qui la ferait aussitôt l'inférieure de ce rustre, près de qui elle se plaît à frissonner, mais qu'elle méprise. Elle définit son goût d'une façon admirable: J'aimerai Jacques comme un fiancé aime sans espoir une fiancée morte.Cette nouvelle édition en larges caractères est préfacée par Maurice Barrès.
Rachilde was the pseudonym employed by Marguerite Eymery (1860-1953). Though remembered today primarily for her novels, which include the Decadent masterpiece Monsieur Vénus, she was also an exceptional writer of short fiction. The current volume, adeptly translated by Sue Boswell, brings together six of her short stories, none of which have previously appeared in English. This array of strange, Symbolist tales, sometimes brutal, always bizarre, strikes with a deep psychological power and deft artistry. The work of a true genius, The Blood-Guzzler and Other Stories is an important addition to the writings of the Queen of Decadence available in English.
Rachilde, the writer whose formal name was Marguerite Vallette-Eymery (1860-1853), is primarily remembered today for her sensational decadent novel Monsieur Vénus (1884), which was prosecuted as pornography in Belgium, where it was initially published, resulting in a conviction and a sentence of two years' imprisonment imposed in absentia. She was, however, the author of numerous other works which, though less well-known, are of equal and sometimes even greater excellence. One of the best and most striking of these is The Princess of Darkness (1895), here presented for the first time in English, in a superb translation by Brian Stableford. The novel, unquestionably one of the most daring works to come out of the Symbolist and Decadent movements, was written under Rachilde's other pseudonym, Jean de Chilra, and is at once a profound psychological study and a neo-Gothic masterpiece, featuring a haunted house and a family curse and other much more unusual motifs that are calculated to alienate readers as well as to challenge them, in a frightening treasure that any connoisseur of perversity is bound to savor and to think precious.
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